Travail dissimulé et conditions indignes dans un atelier de production alimentaire
Publié le 12 novembre 2025
Un contrôle interservices, coordonné par l’URACTI BFC, a été mené dans un atelier de production alimentaire.
Il a révélé des faits particulièrement graves : deux personnes non déclarées, dont une en situation irrégulière.
La victime vivait depuis huit mois sur place, dans des conditions indignes : un matelas posé sur des palettes, dissimulé derrière des armoires frigorifiques, dans des locaux dégradés et sans eau chaude.
Ces éléments ont permis de caractériser l’infraction de traite des êtres humains.
De la constatation des faits à la protection des victimes
Après avoir été mise en sécurité, la victime a pu porter plainte avec l’assistance des services de contrôle et d’un officier de police judiciaire.
Une association spécialisée est intervenue pour assurer un hébergement d’urgence et un accompagnement juridique et social. Une demande de titre de séjour a été déposée auprès de la préfecture.
En ce qui concerne l’établissement, une fermeture administrative a été prononcée par la préfecture, et celui-ci n’a pas rouvert à ce jour.
Ce dossier illustre la gravité des situations de travail dissimulé et d’exploitation, et la nécessité d’une coopération renforcée entre services pour protéger les victimes.


