Fin 2024, l’activité continue de reculer en Bourgogne-Franche-Comté
comme au niveau national dans le secteur de la construction. Dans son
sillage, l’emploi salarié permanent diminue de nouveau au 4e trimestre
2024 : 0,6 % sur un trimestre et 2,0 % sur un an. Ce repli est
comparable au niveau national. Cependant, l’emploi intérimaire rebondit
nettement ce trimestre : +8,5 % dans la région et +2,2 % en France (hors
Mayotte).
En 2024, les embauches de salariés (hors intérimaires)
sont nettement inférieures par rapport aux années précédentes. Moins de
la moitié des embauches sont effectuées en contrat à durée indéterminée
(CDI). Dans ce secteur, le CDI est moins présent dans la région qu’au
niveau national et sa part diminue sur les deux dernières années, en
particulier dans le génie civil et les travaux de construction
spécialisés. Dans le même temps, le nombre de départs du secteur reste
élevé et il dépasse le niveau des recrutements en 2024. Les démissions
restent le premier motif de rupture de contrat mais leur part diminue
légèrement depuis deux ans. La proportion de ruptures conventionnelles
augmente quelque peu sur les deux dernières années.
Avec 6 % de personnes salariées dans ce secteur, la Bourgogne-Franche-Comté se situe parmi les dernières régions françaises.
Source : estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2023, 14 810 salariés travaillent dans le secteur “Travaux d’installation électrique, plomberie et autres travaux d’installation”, soit 27 % des personnes employées dans la construction.
Secteur d’activité détaillé | Effectifs salariés en 2023 | Part des effectifs dans le secteur (en %) |
---|---|---|
Travaux d’installation électrique, plomberie et autres travaux d’installation | 14810 | 27 |
Autres travaux de construction spécialisés | 14026 | 25 |
Travaux de finition | 13646 | 24 |
Démolition et préparation des sites | 4401 | 8 |
Construction de réseaux et de lignes | 2812 | 5 |
Construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels | 2755 | 5 |
Construction de routes et de voies ferrées | 2748 | 5 |
Promotion immobilière | 410 | 1 |
Construction d’autres ouvrages de génie civil | 173 | 0 |
Source : Urssaf/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2023, 10 331 établissements de la construction se situent en Bourgogne-Franche-Comté. Dans la région, 1 289 établissements emploient entre 10 et 49 salariés. Ils représentent 12 % des établissements employeurs et 44 % de l’emploi salarié du secteur.
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Département | Tranche d'effectifs | Secteur d'activité | |
---|---|---|---|
ROGER MARTIN | 21 | entre 100 et 249 salariés | Construction de routes et de voies ferrées |
S.N.C.T.P | 21 | entre 100 et 249 salariés | Construction de réseaux et de lignes |
PASCAL GUINOT VRD-PSACAL GUINOT RESEAUX | 71 | entre 100 et 249 salariés | Construction de réseaux et de lignes |
ACTEMIUM | 21 | entre 100 et 249 salariés | Travaux d'installation électrique, plomberie et autres travaux d'installation |
SPIE BUILDING SOLUTIONS | 21 | entre 100 et 249 salariés | Travaux d'installation électrique, plomberie et autres travaux d'installation |
ACTEMIUM | 39 | entre 100 et 249 salariés | Travaux d'installation électrique, plomberie et autres travaux d'installation |
SPIE FACILITIES | 21 | entre 100 et 249 salariés | Travaux d'installation électrique, plomberie et autres travaux d'installation |
ENTREPRISE BONGLET | 39 | entre 100 et 249 salariés | Travaux de finition |
OXXO | 71 | entre 100 et 249 salariés | Travaux de finition |
CONSTRUCTIONS DE GIORGI | 25 | entre 100 et 249 salariés | Autres travaux de construction spécialisés |
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Avec 3 124 établissements, le secteur “Travaux de finition” représente 30 % des établissements dans la construction en 2023.
Secteur d’activité détaillé | Nombre d’établissements | Part des établissements dans le secteur (en %) |
---|---|---|
Travaux de finition | 3124 | 30 |
Autres travaux de construction spécialisés | 2911 | 28 |
Travaux d’installation électrique, plomberie et autres travaux d’installation | 2741 | 27 |
Démolition et préparation des sites | 671 | 6 |
Construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels | 351 | 3 |
Construction d’autres ouvrages de génie civil | 235 | 2 |
Construction de réseaux et de lignes | 106 | 1 |
Promotion immobilière | 97 | 1 |
Construction de routes et de voies ferrées | 95 | 1 |
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En Bourgogne-Franche-Comté, 53 105 salariés
travaillent dans la construction au 4e trimestre 2024. À ces salariés
permanents s’ajoutent 4 177 intérimaires qui
travaillent dans le secteur.
Le nombre de salariés est le plus élevé
en Côte-d’Or (12 623). La part de salariés travaillant dans la
construction est la plus importante dans le Jura (6 %).
4e trimestre 2024 | |||||||||
Emploi salarié permanent | Emploi intérimaire | Emploi total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | |
France (Hors Mayotte) | 1 548 452 | −0,6 | −1,8 | 135 469 | 2,2 | −4,0 | 1 683 921 | −0,4 | −2,0 |
Bourgogne-Franche-Comté | 53 105 | −0,6 | −2,0 | 4 177 | 8,5 | 5,2 | 57 282 | −0,0 | −1,5 |
Côte-d'Or | 12 623 | −0,3 | −0,6 | 1 187 | 10,3 | 1,7 | 13 810 | 0,5 | −0,4 |
Doubs | 9 685 | −0,4 | −2,2 | 824 | 5,5 | 8,1 | 10 509 | 0,1 | −1,5 |
Jura | 5 504 | −0,3 | −1,7 | 294 | −3,5 | 3,9 | 5 798 | −0,4 | −1,5 |
Nièvre | 3 155 | −1,0 | −1,4 | 153 | 17,9 | 5,2 | 3 308 | −0,3 | −1,2 |
Haute-Saône | 3 330 | −2,3 | −6,4 | 131 | 0,6 | −8,4 | 3 461 | −2,2 | −6,4 |
Saône-et-Loire | 11 062 | −0,7 | −2,1 | 1 100 | 9,2 | 7,3 | 12 162 | 0,1 | −1,3 |
Yonne | 5 636 | −0,3 | −2,7 | 323 | 19,1 | 2,4 | 5 959 | 0,6 | −2,5 |
Territoire de Belfort | 2 109 | −1,3 | −1,1 | 164 | 11,8 | 26,7 | 2 273 | −0,4 | 0,5 |
Source : estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté |
Au 4e trimestre 2024, l’emploi salarié diminue dans la région
(-0,6 %) et il recule en France (-0,6 %) (cf. tableau 4 et
graph 2). Sur un an, l’emploi salarié est en nette baisse dans la région
(-2,0 %).
Au sein des départements, l’évolution trimestrielle de
l’emploi salarié permanent se situe entre -2,3 % en Haute-Saône et
-0,3 % en Côte-d’Or.
Source : estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de salariés permanents dans la construction a diminué de -0,5 % entre le 4e trimestre 2014 et le 4e trimestre 2024 (9,8 % au niveau national).
Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre d’intérimaires dans la construction a diminué de -4,9 % entre le 1er trimestre 2010 et le 4e trimestre 2024 (10,1 % au niveau national).
💬 Les informations sur le recours à l’activité partielle ont un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :
|
Guide de lecture Un recours important au dispositif se traduit par :
|
Au 4e trimestre 2024, le recours à l’activité partielle est supérieur à celui enregistré au 3e trimestre 2024 mais reste à un niveau très faible. D’après les données provisoires, le nombre de salariés indemnisés augmenterait. En moyenne trimestrielle, 21 salariés auraient été placés en activité partielle pour un total de 3 603 heures indemnisées ❨soit environ 9 emplois en équivalent temps plein❩.
juil.-24 | août-24 | sept.-24 | oct.-24* | nov.-24* | déc.-24* | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de consommation | ||||||
% heures indemnisées/heures autorisées | 7 | 7 | 8 | 14 | 14 | 16 |
Indemnisations | ||||||
Etablissements indemnisés | s | s | 12 | 14 | 22 | 28 |
Heures indemnisées | 496 | 401 | 560 | 1 133 | 947 | 1 523 |
Salariés indemnisés | s | s | 12 | 14 | 22 | 28 |
% salariés indemnisés/salariés secteur | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Source : DGEFP-Dares/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté, s : secret statistique | ||||||
* Avertissement : les consommations de l'activité partielle sont provisoires et susceptibles d'être révisées en raison des remontées tardives des entreprises ; celles-ci ayant 6 mois pour demander leur indemnisation. |
Lecture : Au mois de décembre 2024, 10 établissements ont eu recours à l’activité partielle et 28 salariés ont été indemnisés pour un total de 1 523 heures chômées. Cela représente en moyenne 54 heures chômées par salarié.
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au mois de décembre 2024, 28 salariés de la construction ont été indemnisés au titre de l’activité partielle.
Guide de lecture Des prévisions moins favorables de l’activité économique se traduisent par une augmentation du nombre de salariés autorisés dans les prochains mois. |
Source : DGEFP-DARES, demandes autorisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: Au 30 juin 2025, 82 salariés travaillant dans le secteur la construction sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement: le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 4).
Source : DGEFP-DARES, demandes autorisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: Au 30 juin 2025, en Bourgogne-Franche-Comté, 16 160 salariés sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 4).
💬 Les indicateurs de mouvements de main-d’oeuvre rendent compte du besoin en emploi des entreprises :
Champ de l’étude : secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs. |
En 2024, près de 18 560 contrats de travail (CDD, CDI) ont été signés dans le secteur de la construction, 1 951 de moins qu’en 2023. Les embauches sont moins nombreuses qu’en 2022 où près de 21 920 contrats avaient été signés.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté
Lecture: En 2024, près de 18 560 contrats (CDD, CDI) ont été signés dans la construction.
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
Dans le secteur de la construction, les embauches en CDI sont
en-dessous de leur niveau 2022. En 2024, environ 8 770 CDI ont été
signés contre près de 10 830 en 2022. Les embauches en CDD sont
inférieures à leur niveau 2022. La part des CDI dans les embauches a
diminué : 47 % en 2024 contre 49 % en 2022.
Les embauches en CDI sont
minoritaires dans les établissements de “travaux de
construction spécialisés”. Entre 2022 et 2024, les embauches en CDI
reculent. La part des CDI reste stable et s’élève à
46 % des recrutements en 2024.
Dans les établissements de “génie civil”, la part des CDI parmi les recrutements en 2024 est de 61 % contre 64 % en 2022. Les embauches en CDI restent majoritaires mais reculent par rapport à 2022.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté
Lecture : En 2024, 8 770 CDI ont été signés dans la construction, soit 47 % des embauches (49 % en 2022).
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
En 2024, 47 % des salariés nouvellement embauchés ont signé un CDI contre 17 % en moyenne dans la région.
En 2024, 12 % des embauches dans la construction concernent des ouvriers non qualifiés du second oeuvre. Ils interviennent notamment dans la pose de cloisons, de fermetures, la peinture, l’électricité, et les finitions intérieures.
Métiers regroupés par famille professionnelle | Embauches 2024 | Part (en %) | Part 2022 (en %) |
---|---|---|---|
B3Z20 : Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment | 1981 | 12 | 10 |
B0Z21 : Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment | 1794 | 11 | 10 |
K0Z20 : Ouvriers non qualifiés divers de type artisanal | 1030 | 6 | 6 |
B2Z40 : Maçons | 1019 | 6 | 5 |
K0Z40 : Artisans et ouvriers qualifiés divers de type artisanal | 837 | 5 | 5 |
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2024, environ 19 860 salariés ont quitté le secteur de la construction, 1 396 de moins qu’en 2023. Ces départs sont moins nombreux qu’en 2022 où le secteur enregistrait 21 842 départs.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : En 2024, le secteur de la construction enregistre près de 19 860 départs.
Guide lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Dans la construction, la majorité des départs des salariés en 2024 fait suite à une rupture de contrat de travail. La durée des CDD s’est allongée : la proportion de CDD inférieure à 1 mois a diminué.
Dans le secteur “génie civil”, le recours aux CDD s’accroit et leur durée est plus longue.
Les CDD inférieure à 1 mois parmi les CDD arrivés à terme tendent à diminuer dans le secteur “construction de bâtiments”. Le recours aux CDD recule mais leur durée s’est allongée.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Guide de lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Les ruptures de contrats de travail s’élèvent à 12 604 et représentent 63 % des sorties enregistrées dans le secteur en 2024. ❨cf. Graph11❩
Les départs faisant suite à une démission forment le
premier motif de rupture de contrat de travail. Ils
sont aussi fréquents dans le secteur de la construction par rapport à la
moyenne régionale, tous secteurs confondus.
Les départs faisant suite
à un licenciement non économique représentent le deuxième motif de
rupture de contrat et sont plus fréquents dans le secteur de la
construction.
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Les focus ci-dessous permettent d’éclairer notamment les problématiques suivantes :
|
(source : Insee, RP 2021) |
Embauches
7 504 entrées
40 % des entrées
(+ 1 pt(s) depuis 2022)
27 % ont signé un CDI
(contre 17 % des jeunes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
6 814 sorties
soit 34 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2022)
14 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 41 % ont
démissionné
(contre 43 % des jeunes tous secteurs confondus)
(source : Insee, RP 2021) |
Embauches
2 010 entrées
soit 11 % des entrées
( 0 pt(s) depuis
2022)
59 % ont signé un CDI
(contre 11 % des seniors
nouvellements embauchés tous secteurs confondus)
Départs
3 235 sorties
soit 16 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2022)
6 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 23 % ont
démissionné
(contre 25 % des seniors tous secteurs
confondus)
❨source : Insee, RP 2021❩ |
Embauches
1 890 entrées
soit 10 % des entrées
( 0 pt(s) depuis
2022)
54 % ont signé un CDI
(contre 14 % des femmes
nouvellement embauchées tous secteurs confondus)
Départs
2 001 sorties
soit 10 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2022)
7 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 34 % ont
démissionné
(contre 44 % des femmes tous secteurs confondus)
❨source : Insee, RP 2021❩ |
Embauches
16 658 entrées
soit 90 % des entrées
( 0 pt(s) depuis
2022)
46 % ont signé un CDI
(contre 23 % des hommes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
17 844 sorties
soit 90 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2022)
8 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 43 % ont
démissionné
(contre 41 % des hommes tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
qualifié
7 634 entrées
soit 47 % des entrées
57 % ont signé un CDI
(contre 24 % tous secteurs
confondus
parmi les postes qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste qualifié
8 726 sorties
soit 50 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 46 % ont
démissionné
(contre 43 % des salariés qui occupaient un poste
qualifié tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
non qualifié
6 170 entrées
soit 38 % des entrées
28 % ont signé un CDI
(contre 14 % tous secteurs
confondus
parmi les postes non qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste non qualifié
6 149 sorties
soit 35 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 39 % ont
démissionné
(contre 43 % des salariés qui occupaient un poste non
qualifié tous secteurs confondus)
Sources et méthodes
La donnée structurelle du nombre d’établissements provient du fichier Flores de l’Insee (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié).
Les évolutions de l’emploi salarié (hors intérim) sont calculées à partir des estimations trimestrielles de l’emploi salarié produites conjointement par l’Insee, l’ACOSS et la Dares. Les effectifs salariés diffusés correspondent au nombre de salariés inscrits durant la dernière semaine de la période à renseigné dans la Déclaration sociale nominative (DSN). Les alternants font partie des effectifs salariés.
Les mouvements de main-d’oeuvre recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée indéterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture.
L’intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission – RMM – adressés à France Travail par les établissements de travail temporaire. À partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaires (CDII).
Définitions
Les embauches (i.e. entrées) et les départs (i.e. sorties) sont des flux de main-d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflète que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’oeuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.
Catégorie socioprofessionnelle : les personnes en
emploi sont réparties selon leur groupe socioprofessionnel agrégé tel
que défini par la nomenclature des professions et catégories
socioprofessionnelles (PCS). La PCS classe la population en fonction de
la profession, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou
non).
Au sein des actifs occupés, six catégories sont distinguées : les
agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs
d’entreprise, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les
professions intermédiaires, les employés et les ouvriers.
A l’aide des travaux
de l’Insee sur le sujet nous pouvons distinguer, au sein des ouvriers et
des employés, les emplois qualifiés et les
emplois non qualifiés. Les ouvriers non qualifiés
regroupent les ouvriers non qualifiés de type industriel (poste 67 de la
nomenclature socioprofessionnelle à 2 chiffres), les ouvriers non
qualifiés de type artisanal (68) et les ouvriers agricoles (69). Pour
les employés non qualifiés, la distinction se fonde sur la nomenclature
à 4 chiffres : agents de service (postes 525a, 525b, 525c, 525d), agents
de surveillance et de sécurité (533c, 534a), des standardistes,
opérateurs de saisie (541d, 542b), caissiers ou vendeurs non qualifiés
(551a, 552a, 553a, 554a, 554h, 554j, 555a), serveurs et employés non
qualifiés de la restauration et du tourisme (561a, 561d, 561e, 561f),
assistants maternels (563a), aides à domicile, aides ménagères (563b),
employés de maison et personnels de ménage (563c), concierges et
gardiens d’immeubles (564a), employés des services divers (564b).
Pour en savoir plus
« L’intérim en Bourgogne-Franche-Compté », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mars 2025.
« Conjoncture Emploi Insee - Urssaf - DREETS», Insee - Urssaf - DREETS, Insee Flash, mars 2025.
« Indicateurs Trimestriels Régionaux: économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Indicateurs Trimestriels Départementaux : économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi » , DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Indicateurs Statistiques Territoriaux : économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS et France Travail Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Tableau de bord de la conjoncture Bourgogne-Franche-Comté », Insee (emploi, chômage, etc.).
« La conjoncture en Bourgogne – Franche-Comté », Tendances régionales, Banque de France, mai 2025.
Directeur de la publication
Simon-Pierre
Eury
Conception et réalisation
Céline Rouot,
Émilie Vivas
Service études Statistiques évaluation
(SESE)
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travail et des solidarités (DREETS) de
Bourgogne-Franche-Comté
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