L’activité dans la métallurgie s’est rétractée au cours du premier semestre, pâtissant de la baisse de la demande des secteurs de l’automobile et de la construction. L’activité partielle dans la métallurgie reste à des niveaux relativement élevés par rapport à d’autres secteurs d’activité, en particulier dans la fabrication d’éléments en métal pour la construction et la forge, l’emboutissage et l’estampage. Après un recul au 1er trimestre, l’emploi salarié permanent se stabilise dans la métallurgie en Bourgogne-Franche-Comté au 2e trimestre 2024. Cependant, l’emploi intérimaire continue de se replier nettement : 1.8 % ce trimestre et 14.5 % sur un an.
Les embauches de salariés (hors intérimaires) dans ce secteur au 1er semestre 2024 sont en baisse par rapport à 2023 et se situent à un niveau comparable à celui de 2021. Plus des deux tiers des embauches se font sous la forme d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Cette part progresse de 5 points entre 2019 et 2024, en particulier dans la fabrication de produits métalliques. Dans le même temps, les départs du secteur sont moins nombreux au premier semestre 2024 qu’aux cours des années précédentes. Les départs sont légèrement supérieurs aux embauches du secteur au 1er semestre 2024. La part de ruptures de contrat de travail est en nette augmentation (+8 points en cinq ans), en particulier dans la fabrication de produits métalliques. Concernant le commerce extérieur, les exportations augmentent vigoureusement au 2e trimestre 2024 par rapport à l’année précédente mais leur montant est inférieur à celui des importations.


Présentation du secteur

Au 2e trimestre 2024, 5 % des salariés de la région sont employés dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques

Avec 5 % de personnes salariées dans ce secteur, la Bourgogne-Franche-Comté se situe au premier rang des régions françaises.

Carte 1 | Poids du secteur dans la région comparativement au niveau national

Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Traitement et revêtement des métaux ; usinage : premier secteur concernant les effectifs

En 2023, 7 981 salariés travaillent dans le secteur “Traitement et revêtement des métaux ; usinage”, soit 25 % des personnes employées dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques.

Tableau 1 | L’emploi salarié par secteur détaillé

Secteur d’activité détaillé Effectifs salariés en 2023 Part des effectifs dans le secteur (en %)
Traitement et revêtement des métaux ; usinage 7981 25
Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres 4995 16
Fabrication d’autres ouvrages en métaux 4732 15
Fabrication d’éléments en métal pour la construction 4416 14
Fabrication de coutellerie, d’outillage et de quincaillerie 2431 8
Sidérurgie 1834 6
Production de métaux précieux et d’autres métaux non ferreux 1723 5
Fabrication de générateurs de vapeur, à l’exception des chaudières pour le chauffage central 1328 4
Fonderie 905 3
Fabrication de tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires correspondants en acier 784 2
Fabrication d’autres produits de première transformation de l’acier 376 1
Fabrication de réservoirs, citernes et conteneurs métalliques 239 1
Fabrication d’armes et de munitions 50 0

Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Les établissements employeurs

En 2022, 1 149 établissements dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques se situent en Bourgogne-Franche-Comté.

Dans la région, 437 établissements emploient entre 10 et 49 salariés. Ils représentent 31 % de l’emploi salarié du secteur.

Graph 1 | Taille des établissements

Source : Insee, Flores 2022/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Tableau 2 | Top 10 des établissements employeurs

Département Tranche d'effectifs Secteur d'activité
INDUSTEEL FRANCE 71 250 salariés et plus Sidérurgie
APERAM STAINLESS FRANCE 71 250 salariés et plus Sidérurgie
SALZGITTER MANNESMANN STAINLESS ... 21 250 salariés et plus Fabrication de tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires correspondants en acier
APERAM ALLOYS IMPHY 58 250 salariés et plus Production de métaux précieux et d'autres métaux non ferreux
T.EN LOADING SYSTEMS 89 250 salariés et plus Fabrication d'éléments en métal pour la construction
FRAMATOME 71 250 salariés et plus Fabrication de générateurs de vapeur, à l'exception des chaudières pour le chauffage central
FRAMATOME 71 250 salariés et plus Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres
R. BOURGEOIS 25 250 salariés et plus Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres
U-SHIN FRANCE 58 250 salariés et plus Fabrication de coutellerie, d'outillage et de quincaillerie
MASSILLY FRANCE 71 250 salariés et plus Fabrication d'autres ouvrages en métaux

Source : Insee, Flores 2022/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Traitement et revêtement des métaux ; usinage : premier secteur concernant le nombre d’établissements

Avec 532 établissements, le secteur “Traitement et revêtement des métaux ; usinage” représente 46.3 % des établissements dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques en 2022.

Tableau 3 | Les établissements par secteur détaillé

Secteur d’activité détaillé Nombre d’établissements Part des établissements dans le secteur (en %)
Traitement et revêtement des métaux ; usinage 532 46.3
Fabrication d’éléments en métal pour la construction 204 17.8
Forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres 127 11.1
Fabrication d’autres ouvrages en métaux 103 9.0
Fabrication de coutellerie, d’outillage et de quincaillerie 103 9.0
Fonderie 29 2.5
Production de métaux précieux et d’autres métaux non ferreux 14 1.2
Fabrication d’autres produits de première transformation de l’acier 11 1.0
Sidérurgie 9 0.8
Fabrication de tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires correspondants en acier 8 0.7
Fabrication de réservoirs, citernes et conteneurs métalliques 6 0.5
Fabrication de générateurs de vapeur, à l’exception des chaudières pour le chauffage central 2 0.2
Fabrication d’armes et de munitions 1 0.1

Source : Insee, Flores 2022/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.



L’emploi dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques

31 743 salariés permanents et 2 882 intérimaires travaillent dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques

En Bourgogne-Franche-Comté, 31 743 salariés travaillent dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques au 2e trimestre 2024. À ces salariés permanents s’ajoutent 2 882 intérimaires qui travaillent dans le secteur.
Au niveau des départements, le nombre de salariés est le plus élevé dans le Doubs (8 117). La part de salariés travaillant dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques est la plus importante en Haute-Saône (5 %).

Tableau 4 | Chiffres clés sur l’emploi dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques
2e trimestre 2024
Emploi salarié permanent Emploi intérimaire Emploi total
Effectifs évolution trimestrielle (en %) évolution annuelle (en %) Effectifs évolution trimestrielle (en %) évolution annuelle (en %) Effectifs évolution trimestrielle (en %) évolution annuelle (en %)
France (Hors Mayotte) 373 743 −0.2 −0.2 29 989 −4.2 −13.0 403 732 −0.5 −1.2
Bourgogne-Franche-Comté 31 743 0.0 0.1 2 882 −1.8 −14.5 34 625 −0.1 −1.3
Côte-d'Or 3 316 −0.1 −2.7 268 −0.4 2.5 3 584 −0.1 −2.3
Doubs 8 117 −0.2 0.5 851 −5.9 −15.4 8 968 −0.7 −1.3
Haute-Saône 3 399 1.1 1.0 345 5.6 −18.6 3 744 1.5 −1.1
Jura 3 099 0.1 0.7 289 −1.7 −25.7 3 388 0.0 −2.2
Nièvre 1 752 0.0 1.9 213 −4.1 −7.7 1 965 −0.4 0.8
Saône-et-Loire 7 353 0.3 1.4 542 8.8 9.1 7 895 0.8 1.9
Territoire de Belfort 1 848 −1.0 4.9 116 −18.7 −54.6 1 964 −2.3 −2.7
Yonne 2 859 −0.8 −6.5 258 −7.0 −16.1 3 117 −1.3 −7.4
Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté


L’évolution de l’emploi dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques

Au 2e trimestre 2024, l’emploi salarié est stable dans la région et il recule en France (-0.2 %) (cf. Tableau 4 et Graph 3). Sur un an, l’emploi salarié est stable dans la région .
Au sein des départements, l’évolution trimestrielle de l’emploi salarié permanent se situe entre -1 % dans le Territoire de Belfort et 1.1 % en Haute-Saône.

Graph 3 | Evolution de l’emploi salarié sur long terme

Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de salariés permanents dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques a diminué de -5.8 % entre le 1er trimestre 2018 et le 2e trimestre 2024 (-3.5 % au niveau national).


Graph 4 | Evolution du recours à l’intérim sur long terme

Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre d’intérimaires dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques a augmenté de 9.2 % entre le 1er trimestre 2010 et le 2e trimestre 2024 (13.2 % au niveau national).



Le recours à l’activité partielle

💬 Les informations sur le recours à l’activité partielle ont un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :

  • ce dispositif vise à éviter les licenciements économiques ❨protection de l’emploi❩ et à adapter les heures travaillées aux variations de l’activité des entreprises ❨flexibilité du travail❩. Le suivi de la consommation d’activité partielle permet de quantifier les effets de ces variations d’activité sur l’emploi, ce qui vient enrichir les constats qui peuvent être faits sous l’angle de l’emploi.

  • les autorisations d’activité partielle permettent d’avoir une vision prospective sur la santé économique des entreprises car elles traduisent les anticipations des employeurs sur l’activité à venir. Lorsque les établissements d’un secteur dactivité rencontrent des difficultés, les autorisations d’activité partielle progressent. Quand la situation s’améliore, elles diminuent.

Suivi de la consommation d’activité partielle

Guide de lecture

Un recours important au dispositif se traduit par :

  • une augmentation du nombre de salariés indemnisés au titre de lactivité partielle

  • une part significative de salariés indemnisés au moins égale à ce que représente le secteur dans la région

  • une augmentation du taux de consommation ❨rapport entre heures consommées/ heures autorisées❩

Au 2e trimestre 2024, le recours à l’activité partielle est inférieur à celui enregistré au 1er trimestre 2024. D’après les données provisoires, le nombre de salariés indemnisés diminuerait. En moyenne, chaque mois, 1 185 salariés auraient été placés en activité partielle pour un total de 80 816 heures indemnisées ❨soit environ 201 emplois en équivalent temps plein❩.

Tableau 5 | Indicateurs de suivi mensuel
janv.-24 févr.-24 mars-24 avr.-24* mai-24* juin-24*
Taux de consommation
% heures indemnisées/heures autorisées 21 13 13 13 14 14
Indemnisations
Etablissements indemnisés 33 41 36 40 32 28
Heures indemnisées 38 185 26 432 26 832 28 276 25 379 27 162
Salariés indemnisés 1 550 1 248 1 044 1 188 1 257 1 109
% salariés indemnisés/salariés secteur 5 4 3 4 4 3
Source : DGEFP-Dares, traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté
* Avertissement : les consommations de l'activité partielle sont provisoires et susceptibles d'être révisées en raison des remontées tardives des entreprises ; celles-ci ayant 6 mois pour demander leur indemnisation.

Lecture : Au mois de juin 2024, 28 établissements ont eu recours à l’activité partielle et 1 109 salariés ont été indemnisés pour un total d’environ 27 162 heures chômées. Cela représente en moyenne 24 heures chômées par salarié (soit près de 1 semaine à 35 heures hebdomadaires).


Graph 5 | Salariés indemnisés au titre de l’activité partielle

Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au mois de juin 2024, 1 109 salariés de la métallurgie, fabrication de produits métalliques ont été indemnisés au titre de l’activité partielle.


Consommation d’activité partielle par principales activités

En juin 2024, les établissements exerçant une activité de “forge, emboutissage, estampage ; métallurgie des poudres” ont le plus recouru à l’activité partielle avec 10 721 heures indemnisées, soit 39 % des heures indemnisées dans le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques.

Graph 6 | Heures indemnisées par activités

Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Consommation d’activité partielle par département

Au cours du 2e trimestre 2024, les établissements situés dans le Territoire de Belfort ont davantage eu recours à l’activité partielle. Près de 14 % des salariés travaillant dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques ont été placés en activité partielle (soit 254 personnes).

Graph 7 | Part des salariés du secteur indemnisés par département

Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : dans le Territoire de Belfort, près de 14 % des salariés du secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques ont été placés en activité partielle au cours du 2e trimestre 2024 (soit environ 254 personnes).


Le recours au dispositif dans les prochains mois

Guide de lecture

Des prévisions moins favorables de l’activité économique se traduisent par une augmentation du nombre de salariés autorisés dans les prochains mois.

Graph 8 | Autorisation d’activité partielle dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques

Source : DGEFP-DARES, demandes autorisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au 30 juin 2024, 5 846 salariés travaillant dans le secteur la métallurgie, fabrication de produits métalliques sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).

Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 5).

Graph 9 | … tous secteurs confondus

Source : DGEFP-DARES, demandes autorisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au 30 juin 2024, en Bourgogne-Franche-Comté, 28 788 salariés sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).

Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 5).


Les mouvements de main-d’oeuvre

💬 Les indicateurs de mouvements de main-doeuvre rendent compte du besoin en emploi des entreprises :

  • le suivi et lanalyse des embauches permet dappréhender les besoins et lévolution des pratiques dembauches des employeurs.

  • le suivi des sorties et lanalyse des motifs permet de mieux comprendre les causes liées à ces départs ❨ex: retraite, démission, licenciement économique❩.

Champ de l’étude : secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs.

Les volumes d’embauches

Au 1er semestre 2024, 2 470 contrats de travail (CDD, CDI) ont été signés dans le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques, 240 de moins qu’en 2023 à la même période. Les embauches sont moins nombreuses qu’en 2019 où 2 650 contrats avaient été signés.

Graph 10 | Evolution des embauches (CDD, CDI) en cumul depuis le début d’année

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au 1er semestre 2024, 2 470 contrats (CDD, CDI) ont été signés dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques.


Evolution des embauches en CDI

Guide de lecture

Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :

  • les pratiques d’embauches évoluent-elles ?

  • les difficultés de recrutement liées au secteur poussent-elles les établissements à proposer davantage de CDI ?

  • existe-t-il une différence entre les activités du secteur ?

Dans le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques, le niveau des embauches en CDI est similaire à leur niveau d’avant-crise : 1 676 contre 1 667 à la même période en 2019. Les embauches en CDD restent inférieures à leur niveau 2019. La part des CDI dans les embauches a augmenté passant à 68 % au 1er semestre 2024 contre 63 % à la même période 2019.

Les embauches en CDI sont majoritaires dans le secteur “fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements”. Entre 2019 et 2024, les embauches en CDI reculent, la part des CDI s’élève désormais à 66 % des recrutements au 1er semestre 2024 contre 61 % à la même période 2019.

Dans le secteur “métallurgie”, la part des CDI parmi les recrutements au 1er semestre 2024 est de 75 % contre 83 % à la même période en 2019. Les embauches en CDI sont majoritaires et leur nombre augmentent depuis la période d’avant-crise sanitaire.

Graph 11 | Volume et part de CDI parmi les embauches au 1er semestre 2024

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au 1er semestre 2024, 1 676 CDI ont été signés dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques, soit 68 % des embauches (63 % à la même période en 2019).


Un recours plus marqué au CDI

Guide de lecture

Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :

  • les embauches en CDI sont-elles plus fréquentes dans le secteur ?

  • dans la région plus qu’ailleurs ?

Au 1er semestre 2024, 68 % des salariés nouvellement embauchés ont signé un CDI contre 17.5 % en moyenne dans la région.

Graph 12 | Comparaison avec la moyenne nationale et régionale

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Principaux métiers recrutés au 1er semestre 2024

Tableau 6 | Métiers recrutés (Top 5)
Métiers regroupés par famille professionnelle Embauches 2024 Part (en %) Part 2019 (en %)
E1Z43 : Autres ouvriers qualifiés en verre, céramique, métallurgie, matériaux de construction et énergie 230 10 8
D1Z41 : Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal 220 10 8
E1Z47 : Autres ouvriers qualifiés de type industriel 207 9 7
E0Z22 : Ouvriers non qualifiés en métallurgie, verre, céramique et matériaux de construction 159 7 7
L2Z61 : Agents administratifs divers 93 4 4

Source : DARES-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Les départs de salariés

Au 1er semestre 2024, environ 2 490 salariés ont quitté le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques. Ces départs sont presque aussi nombreux qu’avant la crise.

Graph 13 | Evolution des sorties (CDD et CDI) en cumul depuis le 01/01

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Lecture : Au 1er semestre 2024, le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques enregistre 2 490 départs.


Les ruptures de contrat et fins de CDD

Guide lecture

Objectifs des indicateurs proposés :

  • combien de contrats sont arrivés à terme ? comment anticiper ces fins de contrat pour maintenir les salariés dans une dynamique emploi et favoriser leur accès à l’emploi durable ?

  • la part des contrats précaires ❨CDD inférieur à 1 mois❩ augmente-t-elle ?

  • le volume des ruptures de contrat de travail augmente-t-il ?

Dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques, la majorité des départs des salariés au 1er semestre 2024 fait suite à une rupture de contrat de travail. Le recours au CDD est moins important comparativement à la même période en 2019 et leur durée s’est allongée, la part des CDD d’une durée inférieure à 1 mois parmi ceux arrivés à terme ayant diminué.

Dans le secteur “métallurgie”, la durée des CDD est plus longue. Les CDD d’une durée inférieure à 1 mois parmi ceux arrivés à terme tendent à diminuer dans le secteur “fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements”.


Graph 14 | Rupture de contrat de travail et fins de CDD

Source : DARES-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Graph 15 | Comparaison avec la moyenne nationale et régionale

Le recours aux CDD courts (<1 mois) est légèrement inférieur à la moyenne nationale.

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.

Les motifs de rupture de contrat de travail

Guide de lecture

Objectifs des indicateurs proposés :

  • le choix de démissionner est-il plus fréquent dans le secteur depuis 2019 ?

  • les démissions sont-elles plus fréquentes qu’ailleurs ? Cette information est intéressante à croiser au regard de la part des CDI parmi les embauches ➝ enjeu de fidélisation des salariés, de sécurisation de l’emploi et d’attractivité du poste.

  • les ruptures de contrats notamment les départs non anticipés par les employeurs comme les démissions, fins de période d’essai ou encore les licenciements non économiques sont-ils plus nombreux par rapport à 2019 ? ➝ renforcement des tensions de recrutement.

Les ruptures de contrats de travail s’élèvent à 2 054 et représentent 82 % des sorties enregistrées dans le secteur au 1er semestre 2024. ❨cf. Graph14

Les départs faisant suite à une démission forment le premier motif de rupture de contrat de travail. Ils sont moins fréquents dans le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques par rapport à la moyenne régionale, tous secteurs confondus.
Les départs faisant suite à un départ à la retraite représentent le deuxième motif de rupture de contrat et sont plus fréquents dans le secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques.
Les établissements de la métallurgie, fabrication de produits métalliques ont eu plus recours aux licenciements économiques comparativement à la moyenne régionale.

Graph 16 | Motifs des ruptures de contrat de travail (1er semestre)

Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.


Focus sur les mouvements de main-d’oeuvre au 1er semestre 2024

Les focus ci-dessous permettent d’éclairer notamment les problématiques suivantes :

  • quelle est la part de jeunes parmi les embauches comparativement à ce qu’ils représentent dans l’emploi du secteur ? ❨idem pour les femmes, les hommes et les seniors❩

  • les jeunes signent-ils plus souvent un CDI dans le secteur par rapport à ce que l’on observe en moyenne tous secteurs confondus ? ❨idem pour les femmes, les hommes et les seniors❩

  • le secteur recrute-t-il essentiellement des postes qualifiés / non qualifiés ?

  • les salariés occupant un poste qualifié sont-ils plus nombreux à quitter le secteur qu’à y entrer ? ❨idem pour les salariés occupant un poste non qualifié❩

  • les salariés occupant un poste qualifié sont-ils plus souvent recrutés en CDI ? ❨ idem pour les salariés occupant un poste non qualifié❩

Focus sur les jeunes

8 % des salariés du secteur ont moins de 25 ans.
(source : Insee, RP 2021)

Embauches

599 entrées

24 % des entrées
( -2 pt(s) depuis 2019)

48 % ont signé un CDI
(contre 17 % des jeunes nouvellement embauchés tous secteurs confondus)

Départs

392 sorties

soit 16 % des sorties
( -3 pt(s) depuis 2019)

16 % occupaient un CDD < à 1 mois

parmi les ruptures de contrat : 48 % ont démissionné
(contre 43 % des jeunes tous secteurs confondus)










Focus sur les seniors

34 % des salariés du secteur ont 50 ans ou plus.
(source : Insee, RP 2021)

Embauches

431 entrées

soit 17 % des entrées
(+ 2 pt(s) depuis 2019)

68 % ont signé un CDI
(contre 11 % des seniors nouvellement embauchés tous secteurs confondus)

Départs

876 sorties

soit 35 % des sorties
(+ 6 pt(s) depuis 2019)

2 % occupaient un CDD < à 1 mois

parmi les ruptures de contrat : 14 % ont démissionné
(contre 25 % des seniors tous secteurs confondus)










Focus sur les femmes

21 % des salariés du secteur sont des femmes.
❨source : Insee, RP 2021❩

Embauches

585 entrées

soit 24 % des entrées
(+ 1 pt(s) depuis 2019)

64 % ont signé un CDI
(contre 14 % des femmes nouvellement embauchées tous secteurs confondus)

Départs

551 sorties

soit 22 % des sorties
(+ 1 pt(s) depuis 2019)

3 % occupaient un CDD < à 1 mois

parmi les ruptures de contrat : 38 % ont démissionné
(contre 44 % des femmes tous secteurs confondus)










Focus sur les hommes

79 % des salariés du secteurs sont des hommes.
❨source : Insee, RP 2021❩

Embauches

1 885 entrées

soit 76 % des entrées
( -1 pt(s) depuis 2019)

69 % ont signé un CDI
(contre 24 % des hommes nouvellement embauchés tous secteurs confondus)

Départs

1 938 sorties

soit 78 % des sorties
( -1 pt(s) depuis 2019)

5 % occupaient un CDD < à 1 mois

parmi les ruptures de contrat : 37 % ont démissionné
(contre 41 % des hommes tous secteurs confondus)










Focus sur les postes qualifiés

Embauches de salariés
pour un poste qualifié

1 238 entrées

soit 55 % des entrées

67 % ont signé un CDI
(contre 25 % tous secteurs confondus
parmi les postes qualifiés)

Départs de salariés
qui occupaient un poste qualifié

1 235 sorties

soit 53 % des sorties

parmi les ruptures de contrat : 37 % ont démissionné
(contre 44 % des salariés qui occupaient un poste qualifié tous secteurs confondus)










Focus sur les postes non qualifiés

Embauches de salariés
pour un poste non qualifié

479 entrées

soit 21 % des entrées

47 % ont signé un CDI
(contre 14% tous secteurs confondus
parmi les postes non qualifiés)

Départs de salariés
qui occupaient un poste non qualifié

472 sorties

soit 20 % des sorties

parmi les ruptures de contrat : 36 % ont démissionné
(contre 44 % des salariés qui occupaient un poste non qualifié tous secteurs confondus)










Le commerce extérieur

💬Les données du commerce extérieur a un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :

  • le suivi et lanalyse des exportations/importations permet d’appréhender la performance économique de la région. Une augmentation des exportations peut signaler une économie forte et compétitive, tandis qu’une hausse des importations peut refléter une demande intérieure robuste.
  • la provenance des produits est crucial, surtout en cas de difficultés dans le pays d’origine qui pertuberaient les chaînes d’approvisionnement et entraîner des pénuries ou des hausses de prix.

Les exportations en nette progression

En Bourgogne-Franche-Comté, les exportations dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques s’élèvent à 1 020 319 milliers d’euros au 2e trimestre 2024. Sur un an, elles augmentent fortement (21 %). Dans le même temps, les importations dans ce secteur reculent nettement (-7.9 %).
Au niveau des départements, le montant des exportations est le plus élevé en Saône-et-Loire : 449 347 milliers d’euros au 2e trimestre 2024. Au sein des départements, l’évolution des exportations se situent entre -14.9 % dans le Territoire de Belfort et 77.8 % en Saône-et-Loire.

Tableau 6 | Chiffres clés du commerce extérieur
2e trimestre 2024
Exportations Importations
Montant en milliers d'euros Evolution annuelle (en %) Montant en milliers d'euros Evolution annuelle (en %)
Bourgogne-Franche-Comté 1 020 319 21.0 1 125 226 −7.9
Côte-d'or 123 423 22.8 207 118 6.5
Doubs 115 620 −10.5 218 253 −2.9
Haute-Saône 47 291 7.3 68 015 −4.7
Jura 38 011 −14.8 51 756 −7.7
Nièvre 204 343 −9.0 204 795 −9.3
Saône-et-Loire 449 347 77.8 237 856 −9.3
Territoire de Belfort 21 465 −14.9 39 116 −15.3
Yonne 20 819 −7.6 98 316 −30.5
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects


Graph 13 | Les exportations par département

Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.


Royaume-Uni : principal débouché à l’export

Avec 23 % des exportations du secteur de la métallurgie, fabrication de produits métalliques, ce pays est le principal débouché de la région.

Tableau 7 | Top 10 des pays à l’exportation
Pays Montant en milliers d’euros Part des exportations totales du secteur (en %)
Royaume-Uni 234209 23
Allemagne 202157 20
Italie 110377 11
Etats-Unis d Amérique 70729 7
Suisse 69529 7
Espagne 34182 3
Belgique 32825 3
Portugal 24911 2
Corée du Sud 24095 2
Pologne 22430 2


Tableau 8 | Top 10 des pays à l’importation
Pays Montant en milliers d’euros Part des importations totales du secteur (en %)
Belgique 224665 20
Allemagne 202387 18
Suisse 124595 11
Italie 105319 9
Espagne 65908 6
Norvège (yc Svalbard) 55471 5
Chine 42566 4
Autriche 31829 3
Portugal 28023 2
Russie 25979 2


Produits sidérurgiques et de première transformation de l’acier : produit le plus exporté

Au 2e trimestre 2024, le montant des exportations de ce produit s’élève à 363 699 milliers d’euros, soit 35.6 % des exportations dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques. Les exportations de Métaux précieux et autres métaux non ferreux communs sont le deuxième produit le plus exporté avec 21.5 % des exportations du secteur.

Graph 17 | Les exportations par produits

Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.


Principaux débouchés à l’export selon les produits

Les principales destinations peuvent fortement varier d’un produit à l’autre. Les débouchés à l’exportation sont présentés ici pour les deux premiers produits exportés.

Tableau 9 | Produits sidérurgiques et de première transformation de l’acier : top 10 des pays à l’exportation
Pays Montant en milliers d’euros Part des exportations totales du secteur (en %)
Allemagne 107916 30
Italie 69190 19
Etats-Unis d Amérique 34444 10
Corée du Sud 18719 5
Espagne 16146 4
Pologne 10666 3
Chine 10323 3
Royaume-Uni 10319 3
Turquie 10229 3
Belgique 7914 2


Tableau 10 | Métaux précieux et autres métaux non ferreux communs : top 10 des pays à l’exportation
Pays Montant en milliers d’euros Part des exportations totales du secteur (en %)
Allemagne 63738 29
Suisse 45208 21
Etats-Unis d Amérique 30025 14
Italie 24685 11
République tchèque 7796 4
Royaume-Uni 5134 2
Corée du Sud 5087 2
Inde 4840 2
Pologne 4401 2
Canada 4310 2


Métaux précieux et autres métaux non ferreux communs : produit le plus importé

Le montant des importations de ce produit s’élève à 467 985 milliers d’euros au 2e trimestre 2024, soit 41.6 % des importations dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques. Viennent ensuite les importations de Produits sidérurgiques et de première transformation de l’acier avec 35 % des importations du secteur.

Graph 18 | Les importations par produits

Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.


Principales provenances des produits importés

La provenance peut varier fortement d’un produit à l’autre. Elle est présentée ici pour les deux premiers produits importés dans la métallurgie, fabrication de produits métalliques.

Tableau 11 | Métaux précieux et autres métaux non ferreux communs : top 10 des pays
Pays Montant en milliers d’euros Part des importations totales du secteur (en %)
Suisse 98761 21
Allemagne 85661 18
Norvège (yc Svalbard) 54920 12
Belgique 42566 9
Italie 26805 6
Russie 24438 5
Espagne 18556 4
Finlande 15876 3
Canada 10275 2
Chine 9672 2
Tableau 12 | Produits sidérurgiques et de première transformation de l’acier : top 10 des pays
Pays Montant en milliers d’euros Part des importations totales du secteur (en %)
Belgique 175249 44.5
Allemagne 72555 18.4
Italie 36117 9.2
Espagne 30943 7.9
Autriche 23568 6.0
Suède 14019 3.6
Pays-Bas 3973 1.0
Royaume-Uni 3607 0.9
Chine 3152 0.8
République tchèque 3132 0.8


Sources, méthodologie, définitions

Sources et méthodes

La donnée structurelle du nombre d’établissements provient du fichier Flores de l’Insee (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié).

Les évolutions de l’emploi salarié (hors intérim) sont calculées à partir des estimations trimestrielles de l’emploi salarié produites conjointement par l’Insee, l’Acoss et la Dares. Les effectifs salariés diffusés correspondent au nombre de salariés inscrits durant la dernière semaine de la période à renseigné dans la Déclaration sociale nominative (DSN). Les alternants font partie des effectifs salariés.

Les mouvements de main-d’oeuvre recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée indéterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture.

L’intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission – RMM – adressés à France Travail par les établissements de travail temporaire. À partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaires (CDII).

Le service statistique des Douanes publie tous les mois les données du commerce extérieur qui concernent les échanges de marchandises et non de services. La valeur statistique correspond à la valeur des marchandises au passage de la frontière française : CAF Coût Assurance et Fret inclus pour les importations, FAB Franco A Bord pour les exportations. Les droits, taxes et accises sont exclus de la valeur statistique. À l’instar des données nationales, les statistiques régionales du commerce extérieur sont établies à partir des informations issues des déclarations de dédouanement des marchandises DAU ou des réponses à l’enquête mensuelle sur les échanges de biens intra-UE EMEBI. À l’exception des échanges de gaz naturel et d’électricité, la ventilation par département puis, par agrégation, par région s’effectue de la manière suivante : - À l’exportation : c’est le département d’exportation des marchandises qui est mentionné. Il s’agit du lieu initial à partir duquel les marchandises sont exportées et non pas le département du siège social de l’entreprise qui exporte. - À l’importation : c’est le département de destination réelle des marchandises importées et non le département du siège social de l’importateur. À noter que dans certains cas, le département indiqué sur les documents douaniers peut être celui de stockage et pas forcément celui d’expédition, de consommation ou d’importation. Ainsi, des flux sont attribués aux régions possédant d’importantes plateformes logistiques d’échanges commerciaux.

Définitions

Les embauches (i.e. entrées) et les départs (i.e. sorties) sont des flux de main-d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflète que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’oeuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.

Catégorie socioprofessionnelle : les personnes en emploi sont réparties selon leur groupe socioprofessionnel agrégé tel que défini par la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). La PCS classe la population en fonction de la profession, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non).
Au sein des actifs occupés, six catégories sont distinguées : les agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers.
A l’aide des travaux de l’Insee sur le sujet nous pouvons distinguer, au sein des ouvriers et des employés, les emplois qualifiés et les emplois non qualifiés. Les ouvriers non qualifiés regroupent les ouvriers non qualifiés de type industriel (poste 67 de la nomenclature socioprofessionnelle à 2 chiffres), les ouvriers non qualifiés de type artisanal (68) et les ouvriers agricoles (69). Pour les employés non qualifiés, la distinction se fonde sur la nomenclature à 4 chiffres : agents de service (postes 525a, 525b, 525c, 525d), agents de surveillance et de sécurité (533c, 534a), des standardistes, opérateurs de saisie (541d, 542b), caissiers ou vendeurs non qualifiés (551a, 552a, 553a, 554a, 554h, 554j, 555a), serveurs et employés non qualifiés de la restauration et du tourisme (561a, 561d, 561e, 561f), assistants maternels (563a), aides à domicile, aides ménagères (563b), employés de maison et personnels de ménage (563c), concierges et gardiens d’immeubles (564a), employés des services divers (564b).

Pour en savoir plus

« L’intérim en Bourgogne-Franche-Compté », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, septembre 2024.

« Conjoncture Emploi Insee - Urssaf - DREETS», Insee - Urssaf - DREETS, Insee Flash, septembre 2024.

« Indicateurs Trimestriels Régionaux: économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.

« Indicateurs Trimestriels Départementaux : économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi » , DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.

« Fiches territoires », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.

« Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS et France Travail Bourgogne-Franche-Comté, octobre 2024.

« Tableau de bord de la conjoncture Bourgogne-Franche-Comté », Insee (emploi, chômage, etc.).

« La conjoncture en Bourgogne – Franche-Comté », Tendances régionales, Banque de France, juin 2024.

Directeur de la publication:
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