Au 1er semestre 2024, l’activité a globalement reculé dans
l’industrie agroalimentaire. Cependant, l’emploi salarié permanent dans
la région se redresse au 1er semestre 2024 après une relative stabilité
en 2023. Il progresse en Bourgogne-Franche-Comté au 2e trimestre 2024 :
+0.2 % sur un trimestre et +0.6 % en un an. L’emploi intérimaire
augmente également ce trimestre (+0.3 %) mais se replie sur un an (-0.4
%).
Au 1er semestre 2024, les embauches de salariés (hors
intérimaires) se situent à un niveau élevé, similaire à 2023. Les
contrats à durée indéterminée représentent 39 % des embauches au 1er
semestre, soit 6 points de moins qu’au niveau national. Les moins de 25
ans représentent 39 % des embauches de ce semestre et leur part reste
stable en 5 ans. Dans le même temps, le nombre de départs du secteur est
à un niveau comparable au 1er semestre 2023 et il est légèrement
supérieur aux embauches.
Concernant le commerce extérieur, les
exportations augmentent vigoureusement au 2e trimestre 2024 par rapport
à l’année précédente et leur montant est nettement supérieur à celui des
importations.
En Bourgogne-Franche-Comté, 28 007 salariés
travaillent dans l’industrie agroalimentaire au 2e trimestre 2024. À ces
salariés permanents s’ajoutent 2 815 intérimaires qui
travaillent dans le secteur.
Au niveau des départements, le nombre
de salariés est le plus élevé en Saône-et-Loire (5 874). La part de
salariés travaillant dans l’industrie agroalimentaire est la plus
importante dans le Jura (5 %).
Tableau 1 | Chiffres clés sur l’emploi dans le secteur de l’industrie agroalimentaire
2e trimestre 2024 | |||||||||
Emploi salarié permanent | Emploi intérimaire | Emploi total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | Effectifs | Evolution trimestrielle (en %) | Evolution annuelle (en %) | |
France (Hors Mayotte) | 640 822 | 0.0 | 1.1 | 57 972 | −3.2 | −2.2 | 698 794 | −0.2 | 0.8 |
Bourgogne-Franche-Comté | 28 007 | 0.2 | 0.6 | 2 815 | 0.3 | −0.4 | 30 822 | 0.2 | 0.5 |
Côte-d'Or | 5 113 | 0.7 | 2.8 | 356 | 1.7 | 4.5 | 5 469 | 0.7 | 2.9 |
Doubs | 5 363 | 1.3 | 0.3 | 461 | 6.3 | 0.5 | 5 824 | 1.7 | 0.3 |
Jura | 4 195 | 0.2 | 1.4 | 425 | −9.3 | 10.6 | 4 620 | −0.8 | 2.1 |
Nièvre | 1 042 | −1.1 | 1.3 | 98 | 18.4 | −2.5 | 1 140 | 0.3 | 1.0 |
Haute-Saône | 2 242 | 1.0 | 2.4 | 138 | 9.2 | 25.3 | 2 380 | 1.4 | 3.5 |
Saône-et-Loire | 5 874 | −1.3 | −1.0 | 719 | 0.4 | −7.9 | 6 593 | −1.1 | −1.8 |
Yonne | 3 643 | 0.2 | −1.8 | 610 | −1.9 | −2.7 | 4 253 | −0.1 | −1.9 |
Territoire de Belfort | 536 | 0.5 | 2.6 | 8 | 14.7 | −66.6 | 544 | 0.8 | −0.2 |
Source : estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté |
Au 2e trimestre 2024, l’emploi salarié augmente dans la
région (0.2 %) et il est stable en France (0 %) (cf. Tableau 1
et Graphique 1). Sur un an, l’emploi salarié est en hausse dans la
région (0.6 %).
Au sein des départements, l’évolution trimestrielle
de l’emploi salarié permanent se situe entre -1.3 % en Saône-et-Loire et
1.3 % dans le Doubs.
Graph 1 | Evolution de l’emploi salarié sur long terme
Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de salariés permanents dans l’industrie agroalimentaire a augmenté de 9.3 % entre le 4e trimestre 2014 et le 2e trimestre 2024 (12.3 % au niveau national).
Graph 2 | Evolution du recours à l’intérim sur long terme
Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre d’intérimaires dans l’industrie agroalimentaire a augmenté de 36.8 % entre le 1er trimestre 2010 et le 2e trimestre 2024 (20.8 % au niveau national).
En 2023, 10 987 salariés travaillent dans le secteur “Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires”, soit 44 % des personnes employées dans l’industrie agroalimentaire.
Tableau 2 | L’emploi salarié par secteur détaillé
Secteur d’activité détaillé | Effectifs salariés en 2023 | Part des effectifs dans le secteur (en %) |
---|---|---|
Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires | 10987 | 44 |
Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande | 4449 | 18 |
Fabrication de produits laitiers | 3559 | 14 |
Fabrication d’autres produits alimentaires | 2693 | 11 |
Fabrication de boissons | 1731 | 7 |
Fabrication d’aliments pour animaux | 694 | 3 |
Travail des grains ; fabrication de produits amylacés | 529 | 2 |
Transformation et conservation de fruits et légumes | 245 | 1 |
Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques | 152 | 1 |
Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales | 12 | 0 |
Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2022, 2 558 établissements de l’industrie agroalimentaire se situent en Bourgogne-Franche-Comté. Dans la région, les 10 premiers établissements employeurs représentent 14% de l’emploi salarié du secteur.
Tableau 3 | Top 10 des établissements employeurs
Département | Tranche d'effectifs | Secteur d'activité | |
---|---|---|---|
GROUPE BIGARD | 71 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
LDC BOURGOGNE | 71 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
DUC | 89 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
SOCIETE ANDRE BAZIN | 70 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
EURIAL ULTRA FRAIS | 89 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
SOCIETE FROMAGERE DE LONS LE SAUNIER | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
BEAUNE BRIOCHE | 21 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires |
DAUNAT BOURGOGNE | 71 | 250 salariés et plus | Fabrication d'autres produits alimentaires |
Source : Insee, Flores 2022/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
💬 Les informations sur le recours à l’activité partielle ont un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :
|
Guide de lecture Un recours important au dispositif se traduit par :
|
Au 2e trimestre 2024, le recours à l’activité partielle est supérieur à celui enregistré au 1er trimestre 2024. D’après les données provisoires, le nombre de salariés indemnisés augmenterait : en moyenne, près de 25 salariés auraient été placés en activité partielle pour un total de 5 208 heures indemnisées.
janv.-24 | févr.-24 | mars-24 | avr.-24* | mai-24* | juin-24* | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de consommation | ||||||
% heures indemnisées/heures autorisées | 5 | 3 | 5 | 42 | 52 | 21 |
Indemnisations | ||||||
Etablissements indemnisés | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 5 |
Heures indemnisées | 1 378 | 743 | 1 236 | 1 121 | 2 055 | 2 032 |
Salariés indemnisés | 9 | 33 | 14 | 24 | 32 | 18 |
% salariés indemnisés/salariés secteur | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Source : DGEFP-Dares, traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté | ||||||
* Avertissement : les consommations de l'activité partielle sont provisoires et susceptibles d'être révisées en raison des remontées tardives des entreprises ; celles-ci ayant 6 mois pour demander leur indemnisation. |
Lecture : Au mois de juin 2024, 5 établissements ont eu recours à l’activité partielle et 18 salariés ont été indemnisés pour un total de 2 032 heures chômées. Cela représente en moyenne 113 heures chômées par salarié.
Graph 3 | Salariés indemnisés au titre de l’activité partielle
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au mois de juin 2024, 18 salariés de l’industrie agroalimentaire ont été indemnisés au titre de l’activité partielle.
Guide de lecture Des prévisions moins favorables de l’activité économique se traduisent par une augmentation du nombre de salariés autorisés dans les prochains mois. |
Graph 4 | Autorisation d’activité partielle dans l’industrie agroalimentaire
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 30 juin 2024, 397 salariés travaillant dans le secteur l’industrie agroalimentaire sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 3).
Graph 5 | … tous secteurs confondus
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 30 juin 2024, 28 788 salariés travaillant dans le secteur l’industrie agroalimentaire sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 3).
💬 Les indicateurs de mouvements de main d’oeuvre rendent compte du besoin en emploi des entreprises :
Champ de l’étude : secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs. |
Au 1er semestre 2024, 6 082 contrats de travail (CDD, CDI) ont été signés dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, 38 de plus qu’en 2023 à la même période. Les embauches sont plus nombreuses qu’en 2019 où 5 726 contrats avaient été signés.
Graph 6 | Evolution des embauches (CDD, CDI) en cumul depuis le début d’année
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 1er semestre 2024, 6 082 contrats (CDD, CDI) ont été signés dans l’industrie agroalimentaire.
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
Dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, le volume d’embauches
en CDI est au-dessus de son niveau d’avant-crise : 2 342 au 1er semestre
2024 contre 1 950 à la même période en 2019. Les embauches en CDD
restent en-deçà de leur niveau de 2019. La part des CDI dans les
embauches a augmenté passant à 39 % au 1er semestre 2024 contre 34 % à
la même période en 2019.
Les embauches en CDI sont
minoritaires dans le secteur de la boulangerie
(artisanat commercial). Les embauches en CDI augmentent, la part
des CDI s’élève désormais à 45 % des
recrutements au 1er semestre 2024 contre 39 % à la même période
en 2019.
Dans le secteur de la viande (industrie), la part des CDI parmi les recrutements au 1er semestre 2024 est de 27 % contre 25 % à la même période en 2019. Les embauches en CDI sont minoritaires et reculent depuis la période d’avant-crise sanitaire.
Graph 7 | Volume et part de CDI parmi les embauches au 1er semestre 2024
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 1er semestre 2024, 2 342 CDI ont été signés dans l’industrie agroalimentaire, soit 39 % des embauches (34 % à la même période en 2019).
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
Dans l’industrie agroalimentaire, 39 % des salariés nouvellement embauchés ont signé un CDI au 1er semestre 2024 contre 18 % en moyenne dans la région, tous secteurs confondus.
Graph 8 | Comparaison avec la moyenne nationale et régionale
Tableau 5 | Métiers recrutés (Top 5)
Métiers regroupés par famille professionnelle | Embauches 2024 | Part (en %) | Part 2019 (en %) |
---|---|---|---|
R1Z60 : Vendeurs en produits alimentaires | 1465 | 26 | 26 |
S0Z42 : Boulangers, pâtissiers | 697 | 12 | 9 |
E0Z21 : Ouvriers non qualifiés des industries agro-alimentaires | 582 | 10 | 12 |
S0Z40 : Bouchers | 439 | 8 | 8 |
S2Z61 : Serveurs de cafés restaurants | 379 | 7 | 3 |
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Au 1er semestre 2024, 6 178 salariés ont quitté le secteur de l’industrie agroalimentaire. Ces départs sont aussi nombreux qu’avant la crise.
Graph 9 | Evolution des sorties (CDD et CDI) en cumul depuis le 01/01
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 1er semestre 2024, le secteur de l’industrie agroalimentaire enregistre 6 178 départs.
Guide lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Dans l’industrie agroalimentaire, la majorité des départs des salariés au 1er semestre 2024 font suite à une rupture de contrat de travail. Le recours aux CDD est moins important comparativement à la même période en 2019 et leur durée s’est allongée : la part des CDD<1 mois parmi les fins de CDD a diminué.
Dans le secteur de la boulangerie (artisanat commercial), le recours aux CDD recule et leur durée est plus longue.
Les fins de CDD<1 mois sont moins fréquentes dans le secteur de la viande (industrie). Le recours aux CDD recule et leur durée s’est allongée.
Graph 10 | Rupture de contrat de travail et fins de CDD
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Graph 11 | Comparaison entre sous-secteur
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Guide de lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Les ruptures de contrats de travail s’élèvent à 3 392 et représentent 55 % des sorties enregistrées dans le secteur au 1er semestre 2024. ❨cf. Graph10❩
Les départs faisant suite à une démission forment le
premier motif de rupture de contrat de travail. Ils
sont moins fréquents dans le secteur de l’industrie agroalimentaire par
rapport à la moyenne régionale, tous secteurs confondus.
Les
départs faisant suite à une fin de période d’essai ou un autre motif
représentent le deuxième motif de rupture de contrat et sont aussi
fréquents dans le secteur de l’industrie agroalimentaire.
Les
établissements de l’industrie agroalimentaire ont eu plus recours aux
licenciements économiques comparativement à la moyenne régionale.
Graph 12 | Motifs des ruptures de contrat de travail
Source : Dares-MMO/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Les focus ci-dessous permettent d’éclairer notamment les problématiques suivantes :
|
(source : Insee, recensement de la population 2021) |
Embauches
2 387 entrées
39 % des entrées
( 0 pt(s) depuis 2019)
29 % ont signé un CDI
(contre 17 % des jeunes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
2 227 sorties
soit 36 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2019)
30 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 37 % ont
démissionné
(contre 43 % des jeunes tous secteurs confondus)
(source : Insee, recensement de la population 2021) |
Embauches
1 156 entrées
soit 19 % des entrées
( 0 pt(s) depuis
2019)
28 % ont signé un CDI
(contre 11 % des seniors
nouvellements embauchés tous secteurs confondus)
Départs
1 467 sorties
soit 24 % des sorties
(+ 1 pt(s) depuis
2019)
38 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 22 % ont
démissionné
(contre 25 % des seniors tous secteurs
confondus)
❨source : Insee, recensement de la population 2021❩ |
Embauches
3 299 entrées
soit 54 % des entrées
( -4 pt(s) depuis
2019)
33 % ont signé un CDI
(contre 14 % des femmes
nouvellement embauchées tous secteurs confondus)
Départs
3 368 sorties
soit 55 % des sorties
( -2 pt(s) depuis
2019)
31 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 41 % ont
démissionné
(contre 44 % des femmes tous secteurs confondus)
❨source : Insee, recensement de la population 2021❩ |
Embauches
2 783 entrées
soit 46 % des entrées
(+ 4 pt(s) depuis
2019)
45 % ont signé un CDI
(contre 24 % des hommes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
2 810 sorties
soit 45 % des sorties
(+ 2 pt(s) depuis
2019)
18 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 38 % ont
démissionné
(contre 41 % des hommes tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
qualifié
2 186 entrées
soit 39 % des entrées
44 % ont signé un CDI
(contre 25 % tous secteurs
confondus
parmi les postes qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste qualifié
2 207 sorties
soit 39 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 43 % ont
démissionné
(contre 44 % des salariés qui occupaient un poste
qualifié tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
non qualifié
2 900 entrées
soit 52 % des entrées
27 % ont signé un CDI
(contre 14 % tous secteurs
confondus
parmi les postes non qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste non qualifié
3 045 sorties
soit 54 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 38 % ont
démisionné
(contre 44 % des salariés qui occupaient un poste non
qualifié tous secteurs confondus)
💬Les données du commerce extérieur a un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :
|
En Bourgogne-Franche-Comté, les exportations dans l’industrie
agroalimentaire s’élèvent à 845 246 milliers d’euros au 2e trimestre
2024. Sur un an, elles augmentent fortement (1.9 %). Dans le même temps,
les importations dans ce secteur progressent nettement (4.1 %).
Au
niveau des départements, le montant des exportations est le plus élevé
en Côte-d’Or : 413 784 milliers d’euros au 2e trimestre 2024. Au sein
des départements, l’évolution des exportations se situent entre -7 %
dans la Nièvre et 87.1 % dans le Territoire de Belfort.
Tableau 6 | Chiffres clés du commerce extérieur
2e trimestre 2024 | ||||
Exportations | Importations | |||
---|---|---|---|---|
Montant en milliers d'euros | Evolution annuelle (en %) | Montant en milliers d'euros | Evolution annuelle (en %) | |
Bourgogne-Franche-Comté | 845 246 | 1.9 | 492 644 | 4.1 |
Côte-d'Or | 413 784 | −1.1 | 95 350 | −14.3 |
Doubs | 49 722 | 0.5 | 135 935 | 35.2 |
Haute-Saône | 64 671 | 12.9 | 14 248 | 2.8 |
Jura | 45 559 | 5.5 | 41 197 | 9.0 |
Nièvre | 12 643 | −7.0 | 2 192 | 108.4 |
Saône-et-Loire | 120 975 | 1.4 | 129 154 | −6.5 |
Territoire de Belfort | 2 211 | 87.1 | 9 513 | −1.7 |
Yonne | 135 682 | 6.7 | 65 055 | 6.9 |
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects |
Graph 13 | Les exportations par département
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Avec 14.1 % des exportations du secteur de l’industrie agroalimentaire, ce pays est le premier débouché de la région.
Tableau 7 | Top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Etats-Unis d’Amérique | 119094 | 14 |
Royaume-Uni | 89179 | 11 |
Espagne | 73876 | 9 |
Allemagne | 70308 | 8 |
Belgique | 50705 | 6 |
Italie | 41348 | 5 |
Suisse | 37009 | 4 |
Pays-Bas | 34620 | 4 |
Japon | 34563 | 4 |
Chine | 30868 | 4 |
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
Tableau 8 | Top 10 des pays à l’importation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Suisse | 129074 | 26 |
Allemagne | 73997 | 15 |
Pays-Bas | 54575 | 11 |
Belgique | 46688 | 10 |
Italie | 40649 | 8 |
Espagne | 38459 | 8 |
Irlande | 22773 | 5 |
Brésil | 12972 | 3 |
Danemark | 7014 | 1 |
Retour France | 6210 | 1 |
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
Au 2e trimestre 2024, le montant des exportations de ce produit s’élève à 483 567 milliers d’euros, soit 57.2 % des exportations dans l’industrie agroalimentaire. Les exportations de “Produits laitiers” sont le deuxième produit le plus exporté avec 16.7 % des exportations du secteur.
Graph 14 | Les exportations par produits
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Les principales destinations peuvent fortement varier d’un produit à l’autre. Les débouchés à l’exportation sont présentés ici pour les deux premiers produits exportés.
Tableau 9 | Boissons : top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Etats-Unis d Amérique | 111402 | 23 |
Royaume-Uni | 66708 | 14 |
Japon | 33133 | 7 |
Suisse | 28931 | 6 |
Canada | 21347 | 4 |
Belgique | 18645 | 4 |
Danemark | 17086 | 4 |
Italie | 16604 | 3 |
Hong-Kong | 15403 | 3 |
Suède | 14935 | 3 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Tableau 10 | Produits laitiers : top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Espagne | 34574 | 24 |
Chine | 15401 | 11 |
Allemagne | 15197 | 11 |
Belgique | 13778 | 10 |
Royaume-Uni | 9386 | 7 |
Pays-Bas | 6616 | 5 |
Indonésie | 4507 | 3 |
Irlande | 3218 | 2 |
Philippines | 2970 | 2 |
Corée du Sud | 2942 | 2 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Le montant des importations de ce produit s’élève à 164 468 milliers d’euros au 2e trimestre 2024, soit 33.4 % des importations dans l’industrie agroalimentaire. Viennent ensuite les importations de “Produits laitiers” avec 18 % des importations du secteur.
Graph 15 | Les importations par produits
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
La provenance peut varier fortement d’un produit à l’autre. Elle est présentée ici pour les deux premiers produits importés dans l’industrie agroalimentaire.
Tableau 11 | Autres produits alimentaires : top 10 des pays
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Suisse | 122951 | 74.8 |
Allemagne | 11720 | 7.1 |
Espagne | 5831 | 3.5 |
Belgique | 5639 | 3.4 |
Italie | 5586 | 3.4 |
Pays-Bas | 2402 | 1.5 |
Etats-Unis d Amérique | 1273 | 0.8 |
Royaume-Uni | 1217 | 0.7 |
Chili | 938 | 0.6 |
Autriche | 873 | 0.5 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Tableau 12 | Produits laitiers : top 10 des pays
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Irlande | 21931 | 24.7 |
Allemagne | 18797 | 21.2 |
Pays-Bas | 16862 | 19.0 |
Belgique | 10867 | 12.2 |
Italie | 7720 | 8.7 |
Retour France | 3557 | 4.0 |
Espagne | 3447 | 3.9 |
Grèce | 1319 | 1.5 |
Finlande | 1201 | 1.4 |
Pologne | 567 | 0.6 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
La donnée structurelle du nombre d’établissements provient du fichier Flores de l’Insee (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié). Les industries agroalimentaires sont définies comme l’ensemble des établissements dont le code NAF est 10 ou 11, y compris l’artisanat commercial.
Les évolutions de l’emploi salarié (hors intérim) sont calculées à partir des estimations trimestrielles de l’emploi salarié produites conjointement par l’Insee, l’Acoss et la Dares. Les effectifs salariés diffusés correspondent au « nombre de salariés inscrits durant la dernière semaine de la période » renseigné dans la Déclaration sociale nominative (DSN). Les alternants font partie des effectifs salariés.
Les mouvements de main-d’oeuvre recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée indéterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture.
L’intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission – RMM – adressés à Pôle emploi par les établissements de travail temporaire. À partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaires (CDII).
Les industries agroalimentaires (IAA) regroupent les établissements dont l’activité principale, codée à partir de la Nomenclature d’activités françaises (NAF Rev.2) relève des domaines suivants:
10.1.Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande
10.2.Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques
10.3.Transformation et conservation de fruits et légumes
10.4. Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales
10.5. Fabrication de produits laitiers
10.6. Travail des grains ; fabrication de produits amylacés
10.7. Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires
10.8. Fabrication d’autres produits alimentaires
10.9. Fabrication d’aliments pour animaux
11. Fabrication de boissons
12. Fabrication de produits à base de tabac
La Fabrication de produits à base de tabac a été exclue du champ de cette étude. Compte tenu de leur faible poids en Bourgogne-Franche-Comté, les secteurs 10.2, 10.3, 10.4, 10.6 et 10.9 ont été regroupés sous l’appellation « Reste des IAA ».
L’artisanat commercial qualifie les activités agroalimentaires associées à de la vente au détail : il comprend les établissements dont l’activité principale correspond aux codes 1013B, 1071B, 1071C et 1071D de la NAF Rev.2.
Les embauches (i.e. entrées) et les départs (i.e. sorties) sont des flux de main-d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflète que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’œuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.
Catégorie socioprofessionnelle : les personnes en
emploi sont réparties selon leur groupe socioprofessionnel agrégé tel
que défini par la nomenclature des professions et catégories
socioprofessionnelles (PCS). La PCS classe la population en fonction de
la profession, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou
non).
Au sein des actifs occupés, six catégories sont distinguées : les
agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs
d’entreprise, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les
professions intermédiaires, les employés et les ouvriers.
A l’aide des travaux
de l’Insee sur le sujet nous pouvons distinguer, au sein des ouvriers et
des employés, les emplois qualifiés et les
emplois non qualifiés. Les ouvriers non qualifiés
regroupent les ouvriers non qualifiés de type industriel (poste 67 de la
nomenclature socioprofessionnelle à 2 chiffres), les ouvriers non
qualifiés de type artisanal (68) et les ouvriers agricoles (69). Pour
les employés non qualifiés, la distinction se fonde sur la nomenclature
à 4 chiffres : agents de service (postes 525a, 525b, 525c, 525d), agents
de surveillance et de sécurité (533c, 534a), des standardistes,
opérateurs de saisie (541d, 542b), caissiers ou vendeurs non qualifiés
(551a, 552a, 553a, 554a, 554h, 554j, 555a), serveurs et employés non
qualifiés de la restauration et du tourisme (561a, 561d, 561e, 561f),
assistants maternels (563a), aides à domicile, aides ménagères (563b),
employés de maison et personnels de ménage (563c), concierges et
gardiens d’immeubles (564a), employés des services divers (564b).
« L’industrie agro-alimentaire en Bourgogne-Franche-Comté », Draaf BFC en collaboration avec la Dreets BFC, janvier 2024.
« L’intérim en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, septembre 2024.
« Conjoncture Emploi Insee-Urssaf-DREETS », Insee – Urssaf – DREETS, Insee Flash, septembre 2024.
« Indicateurs Trimestriels Régionaux : Économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.
« Indicateurs Trimestriels Départementaux : Économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.
« Fiches territoires », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, novembre 2024.
« Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS et France Travail Bourgogne-Franche Comté, octobre 2024.
« Tableau de bord de la conjoncture Bourgogne-Franche-Comté, », Insee (emploi, chômage, etc.).
« La conjoncture en Bourgogne – Franche-Comté », Tendances régionales, Banque de France, juin 2024.
Conception et réalisation :
Stéphane Androver, Éric Seguin Direction régionale de l’alimentation,l’agriculture et la forêt (DRAAF) de Bourgogne-Franche-Comté 4 bis rue Hoche - BP 87865 21078 Dijon Cedex www.draaf.bourgogne-franche-comte.agriculture.gouv.fr |
Céline Rouot, Émilie Vivas Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de Bourgogne-Franche-Comté 5 place Jean Cornet 25041 Besançon Cedex www.bourgogne-franche-comte.dreets.gouv.fr |