Fin 2024, l’activité a globalement augmenté dans l’industrie
agroalimentaire. Dans son sillage, l’emploi salarié permanent continue
de progresser au 4e trimestre 2024 dans la région : +0,2 % sur un
trimestre et +1,2 % en un an. L’emploi intérimaire augmente plus
vigoureusement : +0,4 % par rapport au trimestre précédent et +7,5 % sur
un an.
Sur l’ensemble de l’année 2024, les embauches de salariés
(hors intérimaires) se situent à un niveau élevé comme en 2023. Le
contrat à durée indéterminée représente 39 % des embauches, soit
5 points de moins qu’au niveau national. Les 50 ans et plus représentent
17 % des embauches sur l’année. Cette part est plus élevée qu’en moyenne
dans l’ensemble des secteurs d’activité et elle progresse d’un point en
deux ans.
Dans le même temps, le nombre de départs du secteur est à
un niveau comparable à 2023 et il est légèrement inférieur aux
embauches. À l’instar de l’ensemble des secteurs d’activité, les
démissions sont le premier motif de rupture de contrat mais leur part
est nettement inférieure. Il y a en revanche davantage de sorties pour
licenciements non économiques.
Concernant le commerce extérieur, les
exportations augmentent vigoureusement en 2024 par rapport à l’année
précédente et leur montant est nettement supérieur à celui des
importations.
Avec 4 % de personnes salariées dans ce secteur, la Bourgogne-Franche-Comté se situe au septième rang des régions françaises.
Carte 1 | Poids du secteur dans la région comparativement au niveau national
Source : Urssaf/traitement Dreets
Bourgogne-Franche-Comté.
En 2023, 10 987 salariés travaillent dans le secteur “Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires”, soit 44 % des personnes employées dans l’industrie agroalimentaire.
Tableau 1 | L’emploi salarié par secteur détaillé
Secteur d’activité détaillé | Effectifs salariés en 2023 | Part des effectifs dans le secteur (en %) |
---|---|---|
Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires | 10987 | 44 |
Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande | 4449 | 18 |
Fabrication de produits laitiers | 3559 | 14 |
Fabrication d’autres produits alimentaires | 2693 | 11 |
Fabrication de boissons | 1731 | 7 |
Fabrication d’aliments pour animaux | 694 | 3 |
Travail des grains ; fabrication de produits amylacés | 529 | 2 |
Transformation et conservation de fruits et légumes | 245 | 1 |
Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques | 152 | 1 |
Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales | 12 | 0 |
Source : Urssaf/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2023, 2 506 établissements dans l’industrie
agroalimentaire se situent en Bourgogne-Franche-Comté.
Dans la région, 1 930 établissements emploient moins de 10 salariés. Ils représentent 23 % de l’emploi salarié du secteur. La prédominance des établissements de moins de 10 salariés s’explique en grande partie par la forte présence de boulangeries artisanales.
Graph 1 | Taille des établissements
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Tableau 2 | Top 10 des établissements employeurs
Département | Tranche d'effectifs | Secteur d'activité | |
---|---|---|---|
GROUPE BIGARD | 71 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
TRADIVAL | 89 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
LDC BOURGOGNE | 71 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
DUC | 89 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
SOCIETE ANDRE BAZIN | 70 | 250 salariés et plus | Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande |
EURIAL ULTRA FRAIS | 89 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
FROMAGERIES BEL PRODUCTION FRANCE | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
SOCIETE FROMAGERE DE LONS LE SAUNIER | 39 | 250 salariés et plus | Fabrication de produits laitiers |
DAUNAT BOURGOGNE | 71 | 250 salariés et plus | Fabrication d'autres produits alimentaires |
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Avec 1 665 établissements, le secteur “Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires” représente 66 % des établissements dans l’industrie agroalimentaire en 2023.
Tableau 3 | Les établissements par secteur détaillé
Secteur d’activité détaillé | Nombre d’établissements | Part des établissements dans le secteur (en %) |
---|---|---|
Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires | 1665 | 66.4 |
Fabrication de produits laitiers | 217 | 8.7 |
Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande | 214 | 8.5 |
Fabrication de boissons | 191 | 7.6 |
Fabrication d’autres produits alimentaires | 119 | 4.7 |
Fabrication d’aliments pour animaux | 37 | 1.5 |
Travail des grains ; fabrication de produits amylacés | 34 | 1.4 |
Transformation et conservation de fruits et légumes | 13 | 0.5 |
Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales | 8 | 0.3 |
Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques | 8 | 0.3 |
Source : Insee, Flores 2023/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En Bourgogne-Franche-Comté, 25 490 salariés
travaillent dans l’industrie agroalimentaire au 4e trimestre 2024. À ces
salariés permanents s’ajoutent 2 883 intérimaires qui
travaillent dans le secteur.
Le nombre de salariés est le plus élevé
en Saône-et-Loire (5 358). La part de salariés travaillant dans
l’industrie agroalimentaire est la plus importante dans le Jura (4
%).
4e trimestre 2024 | |||||||||
Emploi salarié permanent | Emploi intérimaire | Emploi total | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Effectifs | évolution trimestrielle (en %) | évolution annuelle (en %) | Effectifs | évolution trimestrielle (en %) | évolution annuelle (en %) | Effectifs | évolution trimestrielle (en %) | évolution annuelle (en %) | |
France (Hors Mayotte) | 593 131 | 0,2 | 1,4 | 58 500 | −1,1 | 3,6 | 651 631 | 0,1 | 1,5 |
Bourgogne-Franche-Comté | 25 490 | 0,2 | 1,2 | 2 883 | 0,4 | 7,5 | 28 373 | 0,2 | 1,8 |
Côte-d'Or | 5 236 | 0,5 | 3,1 | 364 | 16,9 | 32,4 | 5 600 | 1,4 | 4,6 |
Doubs | 4 785 | 0,3 | 2,2 | 437 | −5,9 | 2,9 | 5 222 | −0,3 | 2,2 |
Haute-Saône | 1 892 | −0,2 | 1,9 | 125 | −13,6 | 9,9 | 2 017 | −1,1 | 2,4 |
Jura | 3 450 | −0,2 | 0,7 | 469 | 6,8 | 16,3 | 3 919 | 0,6 | 2,4 |
Nièvre | 1 048 | 1,6 | 2,4 | 135 | 4,7 | 13,1 | 1 183 | 2,0 | 3,5 |
Saône-et-Loire | 5 358 | −1,0 | −1,5 | 714 | −1,8 | 0,7 | 6 072 | −1,1 | −1,2 |
Territoire de Belfort | 540 | 2,5 | 1,7 | 15 | −7,4 | 32,7 | 555 | 2,1 | 2,3 |
Yonne | 3 181 | 1,6 | 0,9 | 623 | −2,3 | −0,3 | 3 804 | 0,9 | 0,7 |
Source : Urssaf/traitement SESE Dreets Bourgogne-Franche-Comté |
Au 4e trimestre 2024, l’emploi salarié augmente dans la
région (0,2 %) et il progresse en France (0,2 %) (cf. Tableau 4
et Graphique 2). Sur un an, l’emploi salarié est en forte hausse dans la
région (1,2 %).
L’évolution trimestrielle de l’emploi salarié
permanent se situe entre -1,0 % en Saône-et-Loire et 2,5 % dans le
Territoire de Belfort.
Graph 2 | Evolution de l’emploi salarié sur long terme
Source : Urssaf/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de salariés permanents dans l’industrie agroalimentaire a augmenté de 10,2 % entre le 1er trimestre 2018 et le 4e trimestre 2024 (11,5 % au niveau national).
Graph 3 | Evolution du recours à l’intérim sur long terme
Sources : Dares, déclarations sociales nominatives (DSN) et fichiers France Travail des déclarations mensuelles des agences d’intérim/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture: En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre d’intérimaires dans l’industrie agroalimentaire a augmenté de 39,8 % entre le 1er trimestre 2010 et le 4e trimestre 2024 (21,9 % au niveau national).
💬 Les informations sur le recours à l’activité partielle ont un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :
|
Guide de lecture Un recours important au dispositif se traduit par :
|
Au 4e trimestre 2024, le recours à l’activité partielle est supérieur à celui enregistré au 3e trimestre 2024. D’après les données provisoires, le nombre de salariés indemnisés diminuerait : en moyenne, près de 17 salariés auraient été placés en activité partielle pour un total de 3 523 heures indemnisées.
Graph 4 | Salariés indemnisés au titre de l’activité partielle
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au mois de décembre 2024, 6 salariés de l’industrie agroalimentaire ont été indemnisés au titre de l’activité partielle.
Guide de lecture Des prévisions moins favorables de l’activité économique se traduisent par une augmentation du nombre de salariés autorisés dans les prochains mois. |
Graph 5 | Autorisation d’activité partielle dans l’industrie agroalimentaire
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 30 juin 2025, 8 salariés travaillant dans le secteur l’industrie agroalimentaire sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 4).
Graph 6 | … tous secteurs confondus
Source : DGEFP-DARES, demandes indemnisations SI-APART/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : Au 30 juin 2025, 16 160 salariés travaillant dans le secteur l’industrie agroalimentaire sont concernés par une demande d’activité partielle (dossier validé ou en cours d’instruction).
Avertissement : le nombre de salariés effectivement placés en activité partielle peut s’avérer in fine inférieur si, en fonction de leurs besoins réels, les entreprises ne placent dans cette situation qu’une partie du nombre de salariés autorisé par l’administration. Seules les demandes d’indemnisation (DI) déposées chaque mois par les entreprises permettent de déterminer le recours effectif à l’activité partielle. (cf. Graph 4).
💬 Les indicateurs de mouvements de main d’oeuvre rendent compte du besoin en emploi des entreprises :
Champ de l’étude : secteur privé hors agriculture, intérim et particuliers employeurs. |
En 2024, 15 656 contrats de travail (CDD, CDI) ont été signés dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, 111 de plus qu’en 2023. Les embauches sont moins nombreuses qu’en 2022 où 16 272 contrats avaient été signés.
Graph 7 | Evolution des embauches (CDD, CDI) en cumul depuis le début d’année
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : En 2024, 15 656 contrats (CDD, CDI) ont été signés dans l’industrie agroalimentaire.
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
Dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, les embauches en CDI
sont en-deçà de leur niveau de 2022. En 2024, 5 272 CDI ont été signés
contre près de 5 510 en 2022. Les embauches en CDD sont également
en-deçà à leur niveau 2022. La part des CDI dans les embauches reste
stable entre 2022 et 2024.
Les embauches en CDI sont
minoritaires dans les établissements de “fabrication de
boissons”. Entre 2022 et 2024, les embauches en CDI reculent. La
part des CDI reste stable et s’élève à 39 % des
recrutements en 2024.
Dans le secteur de la viande (industrie), la part des CDI parmi les recrutements en 2024 est de 29 % contre 26 % en 2022. Les embauches en CDI sont minoritaires mais augmentent depuis 2022.
Graph 8 | Volume et part de CDI parmi les embauches en 2024
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : En 2024, 5 272 CDI ont été signés dans l’industrie agroalimentaire, soit 34 % des embauches (34 % en 2022).
Guide de lecture Les indicateurs proposés ici visent à aider à la réflexion sur les problématiques suivantes :
|
Dans l’industrie agroalimentaire, 34 % des salariés nouvellement embauchés ont signé un CDI en 2024 contre 17 % en moyenne dans la région, tous secteurs confondus.
Graph 9 | Comparaison avec la moyenne nationale et régionale
Tableau 5 | Métiers recrutés (Top 5)
Métiers regroupés par famille professionnelle | Embauches 2024 | Part (en %) | Part 2022 (en %) |
---|---|---|---|
R1Z60 : Vendeurs en produits alimentaires | 3575 | 25 | 22 |
S0Z42 : Boulangers, pâtissiers | 1981 | 14 | 11 |
E0Z21 : Ouvriers non qualifiés des industries agro-alimentaires | 1552 | 11 | 12 |
S0Z40 : Bouchers | 895 | 6 | 6 |
S2Z61 : Serveurs de cafés restaurants | 812 | 6 | 5 |
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
En 2024, environ 15 580 salariés ont quitté le secteur de l’industrie agroalimentaire, 69 de plus qu’en 2023. Ces départs sont moins nombreux qu’en 2022 où le secteur enregistrait 16 147 départs.
Graph 10 | Evolution des sorties (CDD et CDI) en cumul depuis le 01/01
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Lecture : En 2024, le secteur de l’industrie agroalimentaire enregistre 15 580 départs.
Guide lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Dans l’industrie agroalimentaire, la majorité des départs des salariés en 2024 font suite à une fin de CDD. Le recours aux CDD est plus important comparativement à 2022 et leur durée s’est réduite : la part des CDD<1 mois parmi les fins de CDD a augmenté.
Dans le secteur de la boulangerie (artisanat commercial), le recours aux CDD s’accroît et leur durée est plus courte.
Les fins de CDD<1 mois sont moins fréquentes dans le secteur de la viande (industrie). Le recours aux CDD recule et leur durée s’est allongée.
Graph 11 | Rupture de contrat de travail et fins de CDD
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Graph 12 | Comparaison entre sous-secteur
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Guide de lecture Objectifs des indicateurs proposés :
|
Les ruptures de contrats de travail s’élèvent à 7 226 et représentent 46 % des sorties enregistrées dans le secteur en 2024. ❨cf. graph 11❩
Les départs faisant suite à une démission forment le
premier motif de rupture de contrat de travail. Ils
sont moins fréquents dans le secteur de l’industrie agroalimentaire par
rapport à la moyenne régionale, tous secteurs confondus.
Les départs faisant suite à une fin de période d’essai ou un
autre motif représentent le deuxième motif de
rupture de contrat et sont aussi fréquents dans le secteur de
l’industrie agroalimentaire.
Graph 13 | Motifs des ruptures de contrat de travail
Source : Dares-MMO/traitement Dreets Bourgogne-Franche-Comté.
Les focus ci-dessous permettent d’éclairer notamment les problématiques suivantes :
|
(source : Insee, recensement de la population 2021) |
Embauches
7 500 entrées
48 % des entrées
( 0 pt(s) depuis 2022)
24 % ont signé un CDI
(contre 17 % des jeunes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
7 060 sorties
soit 45 % des sorties
( -1 pt(s) depuis
2022)
26 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 38 % ont
démissionné
(contre 43 % des jeunes tous secteurs confondus)
(source : Insee, recensement de la population 2021) |
Embauches
2 584 entrées
soit 17 % des entrées
(+ 1 pt(s) depuis
2022)
27 % ont signé un CDI
(contre 11 % des seniors
nouvellements embauchés tous secteurs confondus)
Départs
3 181 sorties
soit 20 % des sorties
( 0 pt(s) depuis
2022)
39 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 22 % ont
démissionné
(contre 25 % des seniors tous secteurs
confondus)
❨source : Insee, recensement de la population 2021❩ |
Embauches
8 339 entrées
soit 53 % des entrées
( -2 pt(s) depuis
2022)
31 % ont signé un CDI
(contre 14 % des femmes
nouvellement embauchées tous secteurs confondus)
Départs
8 255 sorties
soit 53 % des sorties
( -2 pt(s) depuis
2022)
30 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 41 % ont
démissionné
(contre 44 % des femmes tous secteurs confondus)
❨source : Insee, recensement de la population 2021❩ |
Embauches
7 317 entrées
soit 47 % des entrées
(+ 2 pt(s) depuis
2022)
37 % ont signé un CDI
(contre 23 % des hommes
nouvellement embauchés tous secteurs confondus)
Départs
7 325 sorties
soit 47 % des sorties
(+ 2 pt(s) depuis
2022)
19 % occupaient un CDD < à 1
mois
parmi les ruptures de contrat : 39 % ont
démissionné
(contre 41 % des hommes tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
qualifié
5 191 entrées
soit 37 % des entrées
42 % ont signé un CDI
(contre 24 % tous secteurs
confondus
parmi les postes qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste qualifié
5 184 sorties
soit 37 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 43 % ont
démissionné
(contre 43 % des salariés qui occupaient un poste
qualifié tous secteurs confondus)
Embauches de salariés
pour un poste
non qualifié
7 994 entrées
soit 57 % des entrées
24 % ont signé un CDI
(contre 14 % tous secteurs
confondus
parmi les postes non qualifiés)
Départs de salariés
qui occupaient un
poste non qualifié
7 962 sorties
soit 56 % des sorties
parmi les ruptures de contrat : 39 % ont
démisionné
(contre 43 % des salariés qui occupaient un poste non
qualifié tous secteurs confondus)
💬Les données du commerce extérieur a un intérêt pour le suivi de la conjoncture car :
|
En Bourgogne-Franche-Comté, les exportations dans l’industrie
agroalimentaire s’élèvent à 945 172 milliers d’euros au 4e trimestre
2024. Sur un an, elles augmentent fortement (8,8 %). Dans le même temps,
les importations dans ce secteur progressent nettement (2,3 %).
Le
montant des exportations est le plus élevé en Côte-d’Or : 476 170
milliers d’euros au 4e trimestre 2024. Au sein des départements,
l’évolution des exportations se situent entre -4,1 % dans le Doubs et
43,3 % dans la Nièvre.
Tableau 6 | Chiffres clés du commerce extérieur
4e trimestre 2024 | ||||
Exportations | Importations | |||
---|---|---|---|---|
Montant en milliers d'euros | Evolution annuelle (en %) | Montant en milliers d'euros | Evolution annuelle (en %) | |
Bourgogne-Franche-Comté | 945 172 | 8,8 | 490 136 | 2,3 |
Côte-d'Or | 476 170 | 13,2 | 95 674 | 6,1 |
Doubs | 68 993 | −4,1 | 145 734 | 1,4 |
Haute-Saône | 54 072 | −0,3 | 13 515 | 6,1 |
Jura | 54 075 | 10,8 | 45 306 | 1,9 |
Nièvre | 11 719 | 43,3 | 1 028 | −60,0 |
Saône-et-Loire | 134 066 | 4,0 | 107 493 | −4,2 |
Territoire de Belfort | 1 585 | 11,3 | 10 303 | 29,1 |
Yonne | 144 491 | 7,5 | 71 082 | 8,8 |
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects |
Graph 14 | Les exportations par département
Source : Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Avec 16 % des exportations du secteur de l’industrie agroalimentaire, ce pays est le premier débouché de la région.
Tableau 7 | Top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Etats-Unis d’Amérique | 151405 | 16 |
Royaume-Uni | 104522 | 11 |
Allemagne | 91859 | 10 |
Espagne | 72138 | 8 |
Belgique | 63669 | 7 |
Italie | 40088 | 4 |
Canada | 39577 | 4 |
Japon | 37177 | 4 |
Pays-Bas | 36082 | 4 |
Suisse | 34913 | 4 |
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
Tableau 8 | Top 10 des pays à l’importation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Suisse | 139878 | 28 |
Allemagne | 76169 | 16 |
Belgique | 54369 | 11 |
Pays-Bas | 52260 | 11 |
Italie | 39293 | 8 |
Espagne | 33091 | 7 |
Irlande | 22120 | 4 |
Brésil | 11268 | 2 |
Danemark | 6524 | 1 |
Pologne | 6253 | 1 |
Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects
Au 4e trimestre 2024, le montant des exportations de ce produit s’élève à 556 470 milliers d’euros, soit 59 % des exportations dans l’industrie agroalimentaire. Les exportations de “Produits laitiers” sont le deuxième produit le plus exporté avec 16 % des exportations du secteur.
Graph 15 | Les exportations par produits
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Les principales destinations peuvent fortement varier d’un produit à l’autre. Les débouchés à l’exportation sont présentés ici pour les deux premiers produits exportés.
Tableau 9 | Boissons : top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Etats-Unis d Amérique | 143428 | 26 |
Royaume-Uni | 78139 | 14 |
Japon | 35918 | 6 |
Canada | 34765 | 6 |
Suisse | 24360 | 4 |
Belgique | 22807 | 4 |
Hong-Kong | 19035 | 3 |
Allemagne | 18269 | 3 |
Danemark | 17453 | 3 |
Pays-Bas | 15789 | 3 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Tableau 10 | Produits laitiers : top 10 des pays à l’exportation
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des exportations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Espagne | 34758 | 22 |
Allemagne | 30336 | 20 |
Belgique | 18933 | 12 |
Royaume-Uni | 11464 | 7 |
Chine | 9651 | 6 |
Pays-Bas | 6828 | 4 |
Irlande | 3665 | 2 |
Corée du Sud | 3209 | 2 |
Inde | 2950 | 2 |
Afrique du Sud | 2945 | 2 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Le montant des importations de ce produit s’élève à 180 438 milliers d’euros au 4e trimestre 2024, soit 37 % des importations dans l’industrie agroalimentaire. Viennent ensuite les importations de “Produits laitiers” avec 18 % des importations du secteur.
Graph 16 | Les importations par produits
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
La provenance peut varier fortement d’un produit à l’autre. Elle est présentée ici pour les deux premiers produits importés dans l’industrie agroalimentaire.
Tableau 11 | Autres produits alimentaires : top 10 des pays
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Suisse | 134853 | 74.7 |
Allemagne | 14518 | 8.0 |
Italie | 8146 | 4.5 |
Belgique | 5784 | 3.2 |
Espagne | 4525 | 2.5 |
Pays-Bas | 2697 | 1.5 |
Etats-Unis d Amérique | 1034 | 0.6 |
Royaume-Uni | 947 | 0.5 |
Chili | 906 | 0.5 |
Autriche | 871 | 0.5 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
Tableau 12 | Produits laitiers : top 10 des pays
Pays | Montant en milliers d’euros | Part des importations totales du secteur (en %) |
---|---|---|
Irlande | 20996 | 24 |
Pays-Bas | 17324 | 20 |
Allemagne | 14873 | 17 |
Belgique | 14607 | 17 |
Italie | 4513 | 5 |
Espagne | 3388 | 4 |
Retour France | 2277 | 3 |
Royaume-Uni | 1608 | 2 |
Grèce | 1511 | 2 |
Pologne | 1020 | 1 |
Source: Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects.
La donnée structurelle du nombre d’établissements provient du fichier Flores de l’Insee (Fichier localisé des rémunérations et de l’emploi salarié). Les industries agroalimentaires sont définies comme l’ensemble des établissements dont le code NAF est 10 ou 11, y compris l’artisanat commercial.
Les évolutions de l’emploi salarié (hors intérim) sont calculées à partir des estimations trimestrielles de l’emploi salarié produites conjointement par l’Insee, l’Acoss et la Dares. Les effectifs salariés diffusés correspondent au « nombre de salariés inscrits durant la dernière semaine de la période » renseigné dans la Déclaration sociale nominative (DSN). Les alternants font partie des effectifs salariés.
Les mouvements de main-d’oeuvre recensent l’ensemble des embauches et des fins de contrats de travail au niveau des établissements. Ils permettent de mesurer les entrées et les sorties selon le type de contrat (contrat à durée déterminée/contrat à durée indéterminée), la durée des contrats et les motifs de rupture.
L’intérim : depuis juillet 2018, la Déclaration sociale nominative (DSN) est l’unique source des statistiques d’intérim. Elle se substitue ainsi à la source historique, les relevés mensuels de mission – RMM – adressés à Pôle emploi par les établissements de travail temporaire. À partir de cette information, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent les contrats à durée indéterminée intérimaires (CDII).
Les industries agroalimentaires (IAA) regroupent les établissements dont l’activité principale, codée à partir de la Nomenclature d’activités françaises (NAF Rev.2) relève des domaines suivants:
10.1.Transformation et conservation de la viande et préparation de produits à base de viande
10.2.Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques
10.3.Transformation et conservation de fruits et légumes
10.4. Fabrication d’huiles et graisses végétales et animales
10.5. Fabrication de produits laitiers
10.6. Travail des grains ; fabrication de produits amylacés
10.7. Fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires
10.8. Fabrication d’autres produits alimentaires
10.9. Fabrication d’aliments pour animaux
11. Fabrication de boissons
12. Fabrication de produits à base de tabac
La Fabrication de produits à base de tabac a été exclue du champ de cette étude. Compte tenu de leur faible poids en Bourgogne-Franche-Comté, les secteurs 10.2, 10.3, 10.4, 10.6 et 10.9 ont été regroupés sous l’appellation « Reste des IAA ».
L’artisanat commercial qualifie les activités agroalimentaires associées à de la vente au détail : il comprend les établissements dont l’activité principale correspond aux codes 1013B, 1071B, 1071C et 1071D de la NAF Rev.2.
Les embauches (i.e. entrées) et les départs (i.e. sorties) sont des flux de main-d’oeuvre qui n’intègrent ni les transferts entre les établissements d’une même entreprise ni les entrées/sorties en mission d’intérim. La différence entre les entrées et les sorties ne reflète que très approximativement l’évolution de l’emploi, puisque la prise en compte de la démographie des entreprises au sein des données mouvements de main d’œuvre est partielle, notamment pour les établissements de moins de 50 salariés.
Catégorie socioprofessionnelle : les personnes en
emploi sont réparties selon leur groupe socioprofessionnel agrégé tel
que défini par la nomenclature des professions et catégories
socioprofessionnelles (PCS). La PCS classe la population en fonction de
la profession, de la position hiérarchique et du statut (salarié ou
non).
Au sein des actifs occupés, six catégories sont distinguées : les
agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs
d’entreprise, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les
professions intermédiaires, les employés et les ouvriers.
A l’aide des travaux
de l’Insee sur le sujet nous pouvons distinguer, au sein des ouvriers et
des employés, les emplois qualifiés et les
emplois non qualifiés. Les ouvriers non qualifiés
regroupent les ouvriers non qualifiés de type industriel (poste 67 de la
nomenclature socioprofessionnelle à 2 chiffres), les ouvriers non
qualifiés de type artisanal (68) et les ouvriers agricoles (69). Pour
les employés non qualifiés, la distinction se fonde sur la nomenclature
à 4 chiffres : agents de service (postes 525a, 525b, 525c, 525d), agents
de surveillance et de sécurité (533c, 534a), des standardistes,
opérateurs de saisie (541d, 542b), caissiers ou vendeurs non qualifiés
(551a, 552a, 553a, 554a, 554h, 554j, 555a), serveurs et employés non
qualifiés de la restauration et du tourisme (561a, 561d, 561e, 561f),
assistants maternels (563a), aides à domicile, aides ménagères (563b),
employés de maison et personnels de ménage (563c), concierges et
gardiens d’immeubles (564a), employés des services divers (564b).
« L’industrie agro-alimentaire en Bourgogne-Franche-Comté », Draaf BFC en collaboration avec la Dreets BFC, janvier 2024.
« L’intérim en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mars 2025.
« Conjoncture Emploi Insee-Urssaf-DREETS », Insee-Urssaf-DREETS, avril 2025.
« Indicateurs Trimestriels Régionaux : Économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Indicateurs Trimestriels Départementaux : Économie, emploi, marché du travail et politiques d’emploi », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Indicateurs Statistiques Territoriaux », DREETS Bourgogne-Franche-Comté, mai 2025.
« Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en Bourgogne-Franche-Comté », DREETS et France Travail Bourgogne-Franche Comté, mai 2025.
« Tableau de bord de la conjoncture Bourgogne-Franche-Comté, », Insee (emploi, chômage, etc.).
« La conjoncture en Bourgogne – Franche-Comté », Tendances régionales, Banque de France, mai 2025.
Conception et réalisation :
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et des solidarités (DREETS) de
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