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Naissance d’un nouveau marché de transport de voyageurs

Publié le 27 juillet 2016

139 liaisons nouvelles ont été commercialisées, avec un maillage des grandes métropoles régionales, des zones touristiques attractives (littoral, montagne), des gares TGV et des aéroports. Le nombre de lignes mises en service a plus que doublé et 158 villes françaises sont désormais desservies.

Le rôle de la DGCCRF

La DGCCRF a largement contribué à la définition et à l’élaboration de la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. Ainsi, elle est intervenue :

  • au stade de la rédaction du projet de loi (rédaction de l’avant-projet, conduite des consultations obligatoires) ;
  • tout au long du processus législatif ;
  • au stade de la rédaction des textes d’application.

La DGCCRF est également compétente pour vérifier le respect des droits des passagers au titre du règlement (UE) n° 181/2011. A cet égard, une enquête est en cours afin de s’assurer que les compagnies respectent les règles d’information et de protection du consommateur.

Simplifier et raccourcir la procédure d’accès au marché

De fait, avant la réforme, une ligne d’autocar ne pouvait relier deux villes françaises que si l’opérateur signait une convention avec les pouvoirs publics (État, région ou département) ou si la desserte s’intégrait dans une ligne internationale. Autrement dit, pour desservir Lille-Paris en car, il fallait obligatoirement proposer une liaison entre Bruxelles et Paris.

Depuis la libéralisation du marché, tout transporteur peut librement mettre en place une liaison interurbaine de plus de 100 kilomètres. Seules les liaisons de moins de 100 kilomètres sont soumises à un régime déclaratif auprès de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER).

Des gains de pouvoir d’achat au bénéfice des consommateurs à revenus modestes

Malgré un handicap manifeste en termes de temps de trajet, le transport par autocar démocratise le transport longue distance. Il attire notamment une clientèle ayant un pouvoir d’achat limité (étudiants, seniors, personnes à faible revenu…), qui ne voyagerait sans doute pas si le train, l’avion ou la voiture constituaient les seules solutions alternatives. A titre d’exemple, sur la liaison Nantes-Rennes, cinq autocaristes assurent entre 2 et 4 liaisons quotidiennes pour un prix variant de 2 à 7 € selon les transporteurs, contre 20 € minimum pour un billet TER.

Outre cet avantage tarifaire indéniable, l’autocar permet une desserte de point à point sans correspondance contrainte par des infrastructures lourdes. Par ailleurs, sur les liaisons à faible densité de trafic, l’efficacité énergétique de l’autocar est meilleure que celle du train (de 30 % environ).

Cinq groupes (Ouibus, Transdev (Eurolines/Isilines), Flixbus, Starshipper, Megabus) se partagent aujourd’hui ce marché en développement, vraisemblablement appelé à évoluer, tant en nombre d’acteurs qu’en termes de prix ou de créations d’emploi.

En savoir plus :

Plus d’infos sur le site du ministère de l’économie