Tester, alerter, protéger
Publié le 8 janvier 2021 | Dernière mise à jour le 23 avril 2021
Afin d’inciter au maximum les personnes présentant des symptômes à rester isolées à leur domicile, elles pourront bénéficier d’indemnités journalières et du complément employeur, sans délai de carence ou de conditions d’ouverture du droit, lorsqu’elles sont testées positives à la Covid-19 ou dès lors qu’elles sont symptomatiques, dans l’attente du résultat de leur test.
Les personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19 doivent s’isoler à leur domicile, dès l’apparition des symptômes, et effectuer un test de dépistage au plus vite.
Si elles ne sont pas en mesure de continuer à travailler depuis leur domicile, elles sont invitées à se déclarer, à compter du 10 janvier, sur le site declareameli.fr ou declare.msa.fr et à s’engager à réaliser un test antigénique ou RT-PCR dans les deux jours suivants.
Cette démarche leur permet de bénéficier du versement d’indemnités journalières et du complément employeur, sans délai de carence ou de conditions d’ouverture du droit, dès la déclaration des symptômes et le premier jour d’arrêt et ce jusqu’à l‘obtention du résultat de leur test. Les salariés bénéficient ainsi d’un remplacement quasi-intégral de leur salaire pendant leur isolement.
En pratique, les personnes concernées :
• se déclarent sur le site declareameli.fr ou declare.msa.fr ;
• reçoivent alors un récépissé leur permettant de justifier leur absence auprès de leur employeur ;
• se reconnectent au téléservice une fois le test de dépistage réalisé dans le délai imparti, afin d’indiquer la date du test et le lieu de dépistage.
Si le résultat de leur test est négatif, elles peuvent reprendre leur activité professionnelle (ou consulter un médecin si leurs symptômes persistent et ne permettent pas d’exercer leur activité). Elles reçoivent pour cela un document de l’assurance maladie attestant des dates acceptées pour l’arrêt de travail, à remettre à leur employeur.
Si le test est positif, leur arrêt de travail est alors prolongé.
La durée de ce dispositif, qui sera fixée au 31 mars 2021 par un prochain décret, sera réévaluée en fonction de la situation épidémiologique.