Un partenariat avec l’Insee pour objectiver le cumul des difficultés des familles monoparentales

Publié le 2 octobre 2019 | Dernière mise à jour le 8 décembre 2020

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En Bourgogne-Franche-Comté, comme en France métropolitaine, le nombre de familles monoparentales a triplé entre 1968 et 2015. Les indicateurs de la pauvreté pointent ces familles comme particulièrement vulnérables, puisque cumulant les difficultés.

Conçu pour identifier les facteurs de fragilité des familles monoparentales et d’en limiter les mécanismes de reproduction sociale, le partenariat entre l’Insee et la DRDJSCS sur les familles monoparentales a abouti à la publication de deux études. Ces études portent sur les 71 300 familles monoparentales de la région au sein desquelles vivent 121 100 enfants mineurs dont 13 100 enfants de moins de 4 ans. Le niveau de vie médian de ces familles s’élève à 14 000 € contre 20 000 € pour une couple avec enfant mineur. Près de 40 % de ces familles ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté. Les difficultés financières sont nombreuses mais ne sont pas les seules rencontrées par ces familles.

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Cette étude replace les familles monoparentales dans leur environnement géographique selon trois axes de vulnérabilités : économique, social et territoriale. L’étude identifie les territoires les plus vulnérables afin d’aider les acteurs locaux à y remédier.

« Entrée en monoparentalité en Bourgogne-Franche-Comté : un choc financier fort »

Cette seconde étude aborde l’écart de niveau de vie entre la situation avant et après monoparentalité. En particulier, celle-ci s’attache à décrire l’impact de la monoparentalité sur les mères (à la tête de 80 % des familles monoparentales) et compare avec la situation des hommes. Le parcours des femmes est plus compliqué : le niveau de vie se relève moins vite et la monoparentalité est plus longue.